Article 5 Evaluation de l’adaptation des mesures individuelles du Code de l’action sociale et des familles
Article 5 Evaluation de l’adaptation des mesures individuelles du Code de l’action sociale et des familles

Article 5 Evaluation de l’adaptation des mesures individuelles du Code de l’action sociale et des familles
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5 Evaluation de l’adaptation des mesures individuelles mentionnée dans l’annexe au contrat de séjour Dans le cadre de sa démarche d’évaluation continue de la qualité de la prise en charge et de l’accompagnement du résident, l’établissement s’interroge sur l’adaptation des mesures prévues à l’annexe au contrat de séjour du résident, et cherche à déterminer les freins et les leviers spécifiques se rattachant à l’exécution de ces mesures.

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Article 5 : Évaluation de l’adaptation des mesures individuelles

L’Article 5 du Code de l’action sociale et des familles, en date de la dernière modification le 6 mars 2025, aborde l’évaluation de l’adaptation des mesures individuelles dans le cadre des établissements sociaux et médico-sociaux. Cet article est essentiel pour garantir la qualité de la prise en charge et de l’accompagnement des résidents.

Objectifs de l’évaluation des mesures individuelles

L’évaluation des mesures individuelles vise à s’assurer que les dispositifs mis en place répondent aux besoins spécifiques de chaque résident. Cela inclut l’analyse des mesures inscrites dans l’annexe au contrat de séjour, qui est un document fondamental pour définir les droits et les obligations des résidents ainsi que les engagements de l’établissement.

Processus d’évaluation

Le processus d’évaluation se déroule en plusieurs étapes :

1. Identification des mesures : L’établissement doit d’abord identifier les mesures individuelles prévues dans le contrat de séjour.

2. Analyse des freins : Il est crucial de déterminer les obstacles qui peuvent entraver l’application de ces mesures. Cela peut inclure des facteurs internes, comme le manque de ressources, ou externes, comme des problèmes de communication avec les familles.

3. Identification des leviers : En parallèle, l’établissement doit rechercher les leviers qui peuvent faciliter l’exécution des mesures. Cela peut impliquer la formation du personnel, l’amélioration des infrastructures ou l’implication des familles.

Exemples pratiques d’évaluation

Prenons l’exemple d’un résident ayant des besoins spécifiques en matière de santé mentale. L’établissement pourrait évaluer si les mesures prévues, telles que des séances de thérapie régulières, sont effectivement mises en œuvre. Si le résident ne bénéficie pas de ces séances, l’établissement devra identifier les raisons, qu’il s’agisse d’un manque de thérapeutes disponibles ou d’une mauvaise communication avec le résident.

Un autre exemple pourrait concerner un résident âgé ayant besoin d’une assistance quotidienne. L’évaluation pourrait révéler que les aides-soignants ne sont pas disponibles aux heures nécessaires, ce qui pourrait être un frein à l’autonomie du résident.

Conseils pour une évaluation efficace

Pour mener à bien cette évaluation, plusieurs conseils peuvent être suivis :

– Impliquer les résidents : Il est essentiel d’inclure les résidents dans le processus d’évaluation. Leur retour d’expérience peut fournir des informations précieuses sur l’adéquation des mesures.

– Former le personnel : Assurer que le personnel est bien formé sur les mesures individuelles et leur importance peut améliorer l’application de ces mesures.

– Utiliser des outils d’évaluation : Des outils comme des questionnaires ou des entretiens peuvent aider à recueillir des données sur l’efficacité des mesures.

Questions fréquentes sur l’évaluation des mesures individuelles

Quelles sont les conséquences d’une évaluation incomplète ?
Une évaluation incomplète peut mener à des mesures inadaptées, ce qui peut nuire à la qualité de vie des résidents et à leur bien-être.

Comment les résultats de l’évaluation sont-ils utilisés ?
Les résultats de l’évaluation servent à ajuster les mesures individuelles, à former le personnel et à améliorer les pratiques au sein de l’établissement.

À quelle fréquence doit-on évaluer les mesures individuelles ?
L’évaluation doit être un processus continu, avec des revues régulières pour s’assurer que les mesures restent adaptées aux besoins des résidents.

Qui est responsable de l’évaluation ?
La responsabilité de l’évaluation incombe généralement à l’équipe de direction de l’établissement, en collaboration avec le personnel soignant et les travailleurs sociaux.

Conclusion sur l’importance de l’évaluation

L’évaluation de l’adaptation des mesures individuelles est un processus crucial pour garantir que les résidents reçoivent un accompagnement de qualité. En identifiant les freins et les leviers, les établissements peuvent améliorer continuellement leurs pratiques et répondre au mieux aux besoins de chaque résident.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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