Article 1198 du Code de procédure civile
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Le juge peut visiter ou faire visiter tout mineur faisant l’objet d’une mesure de placement prise en application des articles 375-3 et 375-5 du code civil.
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Article 1198 du Code de procédure civile, le commentaire de LegalPlanet.pro
Article 1198 du Code de Procédure Civile : Comprendre la Visite des MineursL’article 1198 du Code de procédure civile stipule que le juge a la possibilité de visiter ou de faire visiter tout mineur faisant l’objet d’une mesure de placement. Cette disposition est essentielle pour garantir le bien-être des enfants concernés par des décisions judiciaires. Les Mesures de Placement : Articles 375-3 et 375-5 du Code CivilLes articles 375-3 et 375-5 du Code civil encadrent les mesures de placement des mineurs. L’article 375-3 permet au juge des enfants de décider d’un placement lorsque la santé ou la sécurité de l’enfant est en danger. L’article 375-5, quant à lui, traite des modalités de placement et des conditions dans lesquelles un mineur peut être retiré de son milieu familial. Le Rôle du Juge dans la Protection des MineursLe juge joue un rôle déterminant dans la protection des mineurs. En visitant le mineur, il peut évaluer directement la situation de l’enfant, ses besoins et son environnement. Cette visite peut se faire dans différents contextes, que ce soit dans un foyer d’accueil, une famille d’accueil ou un établissement spécialisé. Exemples Pratiques de Visites JudiciairesPrenons l’exemple d’un mineur placé en famille d’accueil. Le juge peut décider de se rendre sur place pour observer les interactions entre l’enfant et sa famille d’accueil. Cela lui permet de s’assurer que l’environnement est sain et propice au développement de l’enfant. De même, si un mineur est placé dans un établissement éducatif, le juge peut visiter cet établissement pour évaluer les conditions de vie et d’éducation. Conseils pour les Parents et TuteursIl est essentiel pour les parents et tuteurs de comprendre le processus de visite judiciaire. Voici quelques conseils : 1. Préparation : Informez-vous sur le rôle du juge et sur ce qui peut être attendu lors de la visite. Questions Fréquemment PoséesQ : Qui peut demander une visite du juge ? Q : Que se passe-t-il après la visite ? Q : Les visites sont-elles systématiques ? Q : Les mineurs peuvent-ils s’exprimer lors de la visite ? Conclusion sur l’Importance de l’Article 1198L’article 1198 du Code de procédure civile est un outil fondamental pour assurer la protection des mineurs en situation de placement. Les visites judiciaires permettent d’évaluer les conditions de vie des enfants et de garantir leur bien-être. |
Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.
Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
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