Article 1149-1 du Code de procédure civile

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Article 1149-1 du Code de procédure civile

Article 1149-1 du Code de procédure civile
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1149-1

Lorsque, en cas de changement de filiation, l’enfant majeur consent à la modification de son nom, ce consentement est reçu par un officier de l’état civil, un notaire, un agent diplomatique ou consulaire français ou par la juridiction qui prononce la légitimation ; dans ce dernier cas, il en est fait mention au dispositif de la décision.

Article 1149-1 du Code de procédure civile, le commentaire de LegalPlanet.pro

Article 1149-1 du Code de procédure civile : Changement de filiation et consentement de l’enfant majeur

L’article 1149-1 du Code de procédure civile traite des modalités de changement de filiation pour un enfant majeur. Cet article précise que le consentement de l’enfant majeur est nécessaire pour modifier son nom en cas de changement de filiation.

Qui peut recevoir le consentement ?

Le consentement de l’enfant majeur pour la modification de son nom peut être reçu par plusieurs autorités. Ces autorités incluent :

– Un officier de l’état civil
– Un notaire
– Un agent diplomatique ou consulaire français
– La juridiction qui prononce la légitimation

Il est important de noter que si le consentement est donné devant la juridiction, cela doit être mentionné dans le dispositif de la décision.

Exemples pratiques de changement de filiation

Prenons l’exemple d’un enfant majeur qui souhaite changer de nom suite à une adoption. Dans ce cas, l’enfant doit donner son consentement pour que son nom soit modifié. Ce consentement peut être donné devant un notaire, qui enregistrera la demande et s’assurera que toutes les formalités sont respectées.

Un autre exemple pourrait être celui d’un enfant qui a été légitimé par un jugement. Dans cette situation, le consentement peut être donné directement à la juridiction qui prononce la légitimation, et il sera alors mentionné dans le jugement.

Conseils pour le processus de changement de nom

1. Préparer les documents nécessaires : Avant de se rendre chez un officier de l’état civil ou un notaire, il est conseillé de rassembler tous les documents pertinents, tels que les actes de naissance, les décisions de justice, et tout autre document justifiant le changement de filiation.

2. Consulter un avocat : Pour s’assurer que toutes les étapes sont correctement suivies, il peut être judicieux de consulter un avocat spécialisé en droit de la famille.

3. Vérifier les délais : Il est important de se renseigner sur les délais de traitement pour le changement de nom, car ceux-ci peuvent varier en fonction de l’autorité compétente.

Questions fréquentes sur l’article 1149-1

Q : Quel est le rôle de l’officier de l’état civil dans ce processus ?
R : L’officier de l’état civil est chargé de recevoir le consentement de l’enfant majeur et de procéder à la modification de son nom dans les registres d’état civil.

Q : Que se passe-t-il si l’enfant majeur refuse de donner son consentement ?
R : Si l’enfant majeur refuse de donner son consentement, la modification de son nom ne pourra pas être effectuée.

Q : Est-il possible de changer de nom sans changement de filiation ?
R : Oui, il est possible de changer de nom pour d’autres raisons, mais cela suit une procédure différente.

Q : La modification du nom est-elle automatique après le consentement ?
R : Non, le consentement doit être formalisé par l’autorité compétente pour que la modification soit effective.

Q : Quels sont les impacts d’un changement de nom sur les documents officiels ?
R : Un changement de nom nécessite la mise à jour de tous les documents officiels, tels que la carte d’identité, le passeport, et les documents bancaires.

Conclusion sur l’importance de l’article 1149-1

L’article 1149-1 du Code de procédure civile est essentiel pour encadrer le processus de changement de filiation et de modification de nom pour les enfants majeurs. Il garantit que le consentement est obtenu de manière formelle et légale, assurant ainsi la protection des droits de l’enfant.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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