Article 10 du Code de l’action sociale et des familles
Article 10 du Code de l’action sociale et des familles

Article 10 du Code de l’action sociale et des familles
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Le suivi de la personne accueillie

L’accueillant familial s’engage à ce qu’un suivi social et médico-social de la personne accueillie à son domicile soit possible. Ainsi, la personne accueillie pourra être rencontrée individuellement au domicile de l’accueillant familial par les services du conseil général (ou de l’organisme mandaté par le conseil général à cet effet), chargés du suivi social et médico-social.

L’accueillant familial s’engage à communiquer aux services chargés du suivi social et médico-social les éléments susceptibles de contribuer à ce suivi.

Article 10 du Code de l’action sociale et des familles, le commentaire de LegalPlanet.pro

Article 10 du Code de l’Action Sociale et des Familles : Le Suivi de la Personne Accueillie

L’article 10 du Code de l’Action Sociale et des Familles établit des dispositions essentielles concernant le suivi social et médico-social des personnes accueillies par des accueillants familiaux. Cet article souligne l’importance d’un encadrement adéquat pour garantir le bien-être des personnes vulnérables.

Engagement de l’Accueillant Familial

L’accueillant familial a un rôle crucial dans le suivi de la personne accueillie. Il s’engage à permettre aux services du conseil général, ou à tout organisme mandaté, de rencontrer la personne accueillie à son domicile. Cet engagement est fondamental pour assurer un suivi régulier et adapté aux besoins de la personne.

Importance du Suivi Social et Médico-Social

Le suivi social et médico-social est essentiel pour plusieurs raisons :

– Évaluation des besoins : Il permet d’évaluer les besoins spécifiques de la personne accueillie, qu’ils soient d’ordre social, psychologique ou médical.
– Adaptation des services : Grâce à ce suivi, les services peuvent adapter leur intervention en fonction de l’évolution de la situation de la personne.
– Prévention des risques : Un suivi régulier aide à prévenir d’éventuels risques de mal-être ou de dégradation de la santé.

Communication des Informations

L’accueillant familial doit également communiquer aux services concernés tous les éléments susceptibles de contribuer au suivi. Cela inclut des informations sur :

– L’état de santé : Les changements dans la santé physique ou mentale de la personne accueillie.
– Les interactions sociales : Les relations que la personne entretient avec son entourage.
– Les activités quotidiennes : Les habitudes de vie et les activités réalisées par la personne.

Exemples Pratiques de Suivi

Voici quelques exemples pratiques de suivi qui peuvent être mis en place :

– Visites régulières : Organiser des visites régulières par un travailleur social pour évaluer le bien-être de la personne.
– Bilan de santé : Programmer des bilans de santé avec des professionnels de santé pour suivre l’évolution médicale.
– Ateliers d’activités : Proposer des ateliers d’activités sociales ou culturelles pour favoriser l’intégration et le bien-être.

Questions Fréquemment Posées

Qui peut effectuer le suivi social et médico-social ?

Le suivi peut être effectué par des travailleurs sociaux, des médecins, des psychologues ou d’autres professionnels de santé mandatés par le conseil général.

À quelle fréquence le suivi doit-il être réalisé ?

La fréquence du suivi dépend des besoins de la personne accueillie, mais il est recommandé d’effectuer des visites régulières, au moins une fois par mois.

Que faire en cas de changement dans l’état de la personne accueillie ?

L’accueillant familial doit immédiatement informer les services de suivi social et médico-social de tout changement significatif dans l’état de la personne, afin d’adapter les interventions nécessaires.

Conclusion sur l’Importance du Suivi

Le suivi social et médico-social est un élément clé pour garantir le bien-être des personnes accueillies par des accueillants familiaux. En respectant les engagements stipulés dans l’article 10 du Code de l’Action Sociale et des Familles, les accueillants familiaux contribuent à créer un environnement sûr et adapté aux besoins des personnes vulnérables.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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