Validité et effets du désistement dans le cadre des procédures civiles

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Validité et effets du désistement dans le cadre des procédures civiles

L’Essentiel : L’appelant a formellement désisté de son appel le 3 janvier 2024. L’intimé a accepté ce désistement le 6 janvier 2025, conformément à l’article 401 du code de procédure civile. Ce désistement a été jugé parfait, entraînant l’extinction de l’instance et le dessaisissement de la Cour. Les frais liés à l’instance éteinte seront, sauf accord contraire, à la charge de l’appelant. L’ordonnance a été rendue par Marie-Odile DEVILLERS, magistrat, en présence de Catherine SILVAN, greffière, et a été datée du 8 janvier 2025, avec les signatures requises.

Désistement de l’appel

L’appelant a formellement désisté de son appel par le biais de conclusions datées du 3 janvier 2024.

Acceptation du désistement

L’intimé a accepté ce désistement conformément aux dispositions de l’article 401 du code de procédure civile, par des conclusions en date du 6 janvier 2025.

Constatation de l’extinction de l’instance

Le désistement a été jugé parfait, entraînant ainsi l’extinction de l’instance et le dessaisissement de la Cour.

Frais de l’instance

Il a été décidé que les frais liés à l’instance éteinte seront, sauf accord contraire, à la charge de l’appelant.

Ordonnance et mise à disposition

L’ordonnance a été rendue par Marie-Odile DEVILLERS, magistrat en charge de la mise en état, avec la présence de Catherine SILVAN, greffière, lors de la mise à disposition de l’ordonnance au greffe de la Cour. Les parties avaient été préalablement avisées conformément aux règles établies.

Date et signatures

L’ordonnance a été datée du 8 janvier 2025, avec les signatures du greffier et du magistrat en charge de la mise en état.

Q/R juridiques soulevées :

Quel est le cadre juridique du désistement d’appel selon le Code de procédure civile ?

Le désistement d’appel est encadré par plusieurs articles du Code de procédure civile, notamment les articles 400 et suivants, ainsi que l’article 401.

L’article 400 stipule que « l’appelant peut se désister de son appel ». Ce désistement doit être formalisé par des conclusions, ce qui a été fait par l’appelant en date du 03 Janvier 2024.

L’article 401 précise que « le désistement est accepté par l’intimé ». Dans cette affaire, l’intimé a accepté le désistement par conclusions en date du 6 Janvier 2025.

Ainsi, le désistement est considéré comme parfait lorsque l’intimé accepte ce dernier, ce qui a été le cas ici.

Quelles sont les conséquences du désistement d’appel sur l’instance ?

Les conséquences du désistement d’appel sont régies par l’article 787 du Code de procédure civile, qui indique que « le désistement d’appel entraîne l’extinction de l’instance ».

Dans cette affaire, le désistement de l’appelant a conduit à l’extinction de l’instance, comme constaté par le magistrat.

De plus, l’article 907 précise que « les frais de l’instance éteinte seront, sauf convention contraire, supportés par l’appelant ».

Ainsi, les frais liés à l’instance éteinte seront à la charge de l’appelant, sauf si les parties conviennent d’une autre répartition.

Quelles sont les formalités à respecter lors de la mise à disposition de l’ordonnance ?

Les formalités de mise à disposition de l’ordonnance sont régies par l’article 450 du Code de procédure civile.

Cet article stipule que « les parties doivent être préalablement avisées des décisions rendues ». Dans cette affaire, il est mentionné que les parties ont été avisées dans les conditions prévues par cet article.

Cela signifie que le greffier a dû informer les parties de la décision de manière appropriée, garantissant ainsi le respect de leurs droits.

La présence du greffier lors de la mise à disposition de l’ordonnance est également une garantie de la régularité de la procédure.

COUR D’APPEL DE PARIS

Pôle 4 – Chambre 10

N° RG 20/02489 – N° Portalis 35L7-V-B7E-CBNFG

Nature de l’acte de saisine : Déclaration d’appel valant inscription au rôle

Date de l’acte de saisine : 31 Janvier 2020

Date de saisine : 11 Février 2020

Nature de l’affaire : Demande en réparation des dommages causés par d’autres faits personnels

Décision attaquée : n° 18/07024 rendue par le Tribunal de Grande Instance de CRETEIL le 31 Octobre 2019

Appelante :

Madame [X] [K] [D], représentée par Me Emmanuelle POINTET, avocat au barreau de PARIS, toque : R018

Intimés :

CPAM DU VAL DU MARNE

S.A. MINIMARCHE ESSONNE, représentée par Me Chloé SOULARD de la SELARL A.K.P.R., avocat au barreau de VAL-DE-MARNE, toque : PC 388

MMA IARD, représenté par Me Chloé SOULARD de la SELARL A.K.P.R., avocat au barreau de VAL-DE-MARNE, toque : PC 388

MMA IARD ASSURANCES MUTUELLES, représenté par Me Chloé SOULARD de la SELARL A.K.P.R., avocat au barreau de VAL-DE-MARNE, toque : PC 388

ORDONNANCE DE DÉSISTEMENT ACCEPTÉ TOTAL

(n° , 1 pages)

Nous, Marie-Odile DEVILLERS, magistrat en charge de la mise en état,

Assistée de Catherine SILVAN, greffière,

Vu les articles 400 et suivants, 787 et 907 du code de procédure civile,
Attendu que l’appelant s’est désisté de son appel par conclusions en date du 03 Janvier 2024 ;

Que l’intimé a accepté ce désistement dans les termes de l’article 401 du code de procédure civile par conclusions en date du 6 Janvier 2025 ;

Attendu que le désistement est parfait ;

PAR CES MOTIFS,

Constatons l’extinction de l’instance et le dessaisissement de la Cour ;

Disons que les frais de l’instance éteinte seront, sauf convention contraire, supportés par l’appelant.

Ordonnance rendue par Marie-Odile DEVILLERS, magistrat en charge de la mise en état assisté de Catherine SILVAN, greffière présente lors de la mise à disposition de l’ordonnance au greffe de la Cour, les parties en ayant été préalablement avisées dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l’article 450 du code de procédure civile.

Paris, le 08 Janvier 2025

Le greffier Le magistrat en charge de la mise en état

Copie au dossier

Copie aux avocats


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