Type de juridiction : Tribunal judiciaire
Juridiction : Tribunal judiciaire d’Orléans
Thématique : Accès aux documents et prolongation de la rétention administrative
→ RésuméContexte de la procédureLes pièces de la procédure ont été mises à la disposition de Monsieur X et de son conseil. La demande de prolongation de la rétention administrative a été formulée par le représentant de la Préfecture de la Sarthe, qui a également présenté ses observations. Monsieur X, se disant [S] [W], a fourni des explications lors de l’audience. Décision de prolongation de la rétentionLa décision ordonne la prolongation du maintien de Monsieur X dans les locaux non pénitentiaires pour un délai maximum de trente jours à compter du 1er février 2025. Il est précisé que cette décision peut être contestée par appel dans les 24 heures suivant son prononcé, devant le Premier Président de la Cour d’Appel d’Orléans. Droits de l’intéresséMonsieur X a été informé de ses droits, notamment la possibilité de demander l’assistance d’un interprète, d’un médecin, ou d’un conseil, ainsi que de communiquer avec son consulat et une personne de son choix. Il a également la possibilité de demander une évaluation de son état de vulnérabilité. Conditions de rétention et évaluationL’évaluation de l’état de vulnérabilité de Monsieur X peut être demandée, permettant à l’Office français de l’immigration et de l’intégration d’émettre des avis sur les conditions de rétention. Le responsable du centre de rétention peut adapter les modalités de maintien en fonction de la situation de vulnérabilité de l’intéressé. Fin de la rétention et assignation à résidenceLa décision prévoit également la possibilité de mettre fin à la rétention administrative de Monsieur X, avec un délai de 24 heures pour que le Procureur de la République puisse s’y opposer. En cas de mise en liberté, l’intéressé est rappelé à son obligation de quitter le territoire national. Procédure d’assignation à résidenceLa requête pour prolongation de la mesure de rétention a été déclarée recevable, et la procédure a été unifiée sous un seul numéro. Les exceptions de nullité et le recours de Monsieur X contre l’arrêté de placement en rétention ont été rejetés. La mise en liberté immédiate de Monsieur X a été ordonnée, avec assignation à résidence à une adresse spécifiée. Obligations et conséquencesMonsieur X devra se présenter quotidiennement aux autorités compétentes pendant la durée de l’assignation. Le non-respect des conditions d’assignation à résidence peut entraîner des sanctions pénales. L’intéressé est également rappelé à son obligation de quitter le territoire français. Notification et attestationLa décision a été rendue en audience publique le 1er février 2025, et une notification a été remise à Monsieur X. Ce dernier a attesté avoir reçu copie de l’ordonnance et avoir été informé de ses droits d’appel dans une langue qu’il comprend. |
COUR D’APPEL
D’ORLEANS
TRIBUNAL JUDICIAIRE
D’ORLEANS
Rétention administrative
N° RG 25/00653 – N° Portalis DBYV-W-B7J-HAUE
Minute N°25/00160
ORDONNANCE
statuant sur la seconde prolongation d’une mesure de rétention administrative
rendue le 01 Février 2025
Le 01 Février 2025
Devant Nous, Sarah GIUSTRANTI, Juge au Tribunal judiciaire d’ORLEANS,
Assisté(e) de Katia COURTOIS, Greffier,
Etant en audience publique, au Palais de Justice,
Vu la requête motivée du représentant de PREFECTURE DE LA SARTHE en date du 31 Janvier 2025, reçue le 31 Janvier 2025 à 13 heures 04 au greffe du Tribunal,
Vu l’ordonnance du magistrat du siège du Tribunal judiciaire d’Orléans en date du ordonnant la prolongation du maintien en rétention administrative de l’intéressé.
Vu les avis donnés à Monsieur X se disant [S] [W], à PREFECTURE DE LA SARTHE, au Procureur de la République, à , avocat choisi ou de permanence,
Vu notre note d’audience de ce jour,
COMPARAIT CE JOUR (Le cas échéant par le biais de la VISIO CONFERENCE avec le centre de rétention administrative d’[Localité 3]) :
Monsieur X se disant [S] [W]
né le 03 Janvier 2005 à [Localité 2] (MAROC)
de nationalité Marocaine
Assisté de , avocat commis d’office, qui a pu consulter la procédure, ainsi que l’intéressé.
En l’absence de PREFECTURE DE LA SARTHE, dûment convoqué.
En présence de , interprète en langue arabe, inscrit sur la liste de la Cour d’appel d’Orléans.
En l’absence du Procureur de la République, avisé ;
Mentionnons que PREFECTURE DE LA SARTHE, le Procureur de la République dudit tribunal, l’intéressé et son conseil ont été avisés, dès réception de la requête, de la date et l’heure de la présente audience par le greffier.
Mentionnons que les pièces de la procédure ont été mises à la disposition de l’intéressé et du conseil.
Vu les dispositions des articles L.741-1 et suivants du Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers et du Droit d’Asile
Après avoir entendu :
Le représentant de PREFECTURE DE LA SARTHE en sa demande de prolongation de la rétention administrative,
en ses observations.
M. X se disant [S] [W] en ses explications.
PAR CES MOTIFS
EN CAS DE PROLONGATION
Ordonnons la prolongation du maintien de Monsieur X se disant [S] [W] dans les locaux non pénitentiaires pour un délai maximum de TRENTE JOURS à compter du 1er février 2025.
Notifions que la présente décision est susceptible d’être contestée par la voie de l’appel interjeté dans les 24 heures du prononcé de la présente ordonnance, devant le Premier Président de la Cour d’Appel d’ORLEANS ([Courriel 1]), et par requête motivée.
Rappelons à Monsieur X se disant [S] [W] que dès le début du maintien en rétention, il peut demander l’assistance d’un interprète, d’un médecin, d’un conseil et peut, s’il le désire, communiquer avec son consulat et avec une personne de son choix.
(Le cas échéant) Invitons Monsieur X se disant [S] [W] à former une demande d’examen de son état de vulnérabilité en application de l’article R.751-8 du CESEDA dont les dispositions sont les suivantes : “L’étranger placé en rétention administrative en application de l’article L. 751-9 peut, indépendamment de l’examen de son état de vulnérabilité par l’autorité administrative lors de son placement en rétention, faire l’objet, à sa demande, d’une évaluation de son état de vulnérabilité par l’Office français de l’immigration et de l’intégration dans le cadre de la convention prévue à l’article R. 744-19 et, en tant que de besoin, par un médecin de l’unité médicale du centre de rétention administrative.
A l’issue de cette évaluation, l’agent de l’office et le médecin qui en ont été chargés peuvent formuler des avis sur les éventuels besoins d’adaptation des conditions de rétention de l’étranger mentionné au premier alinéa ou sur son maintien en rétention lorsque ce dernier est incompatible avec son état de vulnérabilité.
Le responsable du centre de rétention ou son représentant détermine, le cas échant, les modalités particulières de maintien en rétention tenant compte de la situation de vulnérabilité de la personne et, en cas d’incompatibilité du maintien en rétention avec cet état, en avise l’autorité administrative compétente.
Le cas échéant, le médecin peut également formuler un avis sur la nécessité d’une prise en charge médicale durant le transfert vers l’Etat membre responsable de l’examen de la demande d’asile.”
EN CAS DE MAIN LEVEE
Mettons fin à la rétention administrative de Monsieur X se disant [S] [W]
Disons que le Procureur de la République a la possibilité dans un délai de 24 heures à partir de la notification de la présente ordonnance de s’y opposer et d’en suspendre les effets.
Notifions que la présente décision est susceptible d’être contestée par la voie de l’appel interjeté dans les 24 heures du prononcé de la présente ordonnance, devant le Premier Président de la Cour d’Appel d’ORLEANS ([Courriel 1]).
Rappelons à l’intéressé son obligation de quitter le territoire national.
EN CAS D’ASSIGNATION A RESIDENCE JUDICIAIRE
Déclarons la requête afin de prolongation de la mesure de rétention de Monsieur X se disant [S] [W] recevable;
Ordonnons la jonction de la procédure suivie sous le numéro …. avec la procédure suivie sous le …. et disons que la procédure sera suivie sous le seul numéro de N° RG 25/00653 – N° Portalis DBYV-W-B7J-HAUE ;
Rejetons les exceptions de nullité soulevées ;
Rejetons le recours formé par Monsieur X se disant [S] [W] à l’encontre de l’arrêté de placement en rétention administrative ;
Rejetons la requête de PREFECTURE DE LA SARTHE afin de prolongation de la mesure de rétention de Monsieur X se disant [S] [W] ;
Ordonnons la mise en liberté immédiate de Monsieur X se disant [S] [W] ;
Ordonnons l’assignation à résidence de Monsieur X se disant [S] [W] à l’adresse suivante :
X se disant [S] [W]
Disons que pendant la durée de l’assignation, Monsieur X se disant [S] [W] sera astreinte à résider dans le lieu fixé par le juge des libertés et de la détention et devra se présenter quotidiennement au service de police ou aux unités de gendarmerie territorialement compétents au regard du lieu d’assignation en vue de l’exécution de la mesure d’éloignement ;
Rappelons que le non-respect des prescriptions liées à l’assignation à résidence est passible, dans les conditions prévues au premier alinéa de l’article L. 824-4 du CESEDA, d’une peine d’emprisonnement de trois ans ;
Rappelons que l’intéressé a l’obligation de quitter le territoire français en application de l’article L.742-10 du CESEDA ;
Notifions que la présente décision est susceptible d’être contestée par la voie de l’appel interjeté dans les 24 heures du prononcé de la présente ordonnance, devant le Premier Président de la Cour d’Appel d’ORLEANS ([Courriel 1]), et par requête motivée.
Décision rendue en audience publique le 01 Février 2025 à
Le Greffier Le Juge
Reçu notification et copie de la présente ordonnance le 01 Février 2025 à ‘ORLEANS
L’INTERESSE L’AVOCAT L’INTERPRETE
REPRESENTANT de PREFECTURE DE LA SARTHE
Copie de la présente décision est transmise par courriel au procureur de la République, au Tribunal Administratif d’Orléans, à la Préfecture dePREFECTURE DE LA SARTHE et au CRA d’Olivet.
RECEPISSE DE LA DELIVRANCE D’UNE COPIE DE L’ORDONNANCE A L’INTERESSE
(à retourner au greffe de la chambre du contentieux des libertés)
Je soussigné(e), M. X se disant [S] [W] atteste :
– avoir reçu copie de l’ordonnance du juge judiciaire en date du 01 Février 2025 ;
– avoir été avisé(e), dans une langue que je comprends, de la possibilité de faire appel, devant le Premier président de la cour d’appel ou son délégué, de la présente ordonnance dans les vingt-quatre heures de son prononcé, appel non suspensif ;
– avoir été informé(e), dans une langue que je comprends, que la déclaration d’appel doit être motivée et peut être transmise par tout moyen au greffe de la cour d’appel d’Orléans.
L’INTERESSE L’INTERPRETE
M. X se disant [S] [W]
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