Tribunal judiciaire de Paris, 23 janvier 2025, RG n° 23/39223
Tribunal judiciaire de Paris, 23 janvier 2025, RG n° 23/39223
Contexte du Mariage

Un vendeur et une vendeuse se sont mariés en 2019 devant l’officier d’état civil d’une localité en Algérie, sans avoir établi de contrat de mariage. L’acte de mariage a été transcrit au service central d’état civil du Ministère des affaires étrangères en juillet 2020. Aucun enfant n’est issu de cette union.

Demande de Divorce

En novembre 2023, la vendeuse a assigné le vendeur en divorce devant le juge aux affaires familiales du tribunal judiciaire de Paris, sans préciser le fondement de sa demande. Le vendeur, assigné à l’étude du commissaire de justice, n’a pas constitué d’avocat.

Ordonnance Provisoire

En mars 2024, le juge de la mise en état a rendu une ordonnance d’orientation et sur mesures provisoires. Il a constaté la compétence du juge français en matière de divorce et d’obligations alimentaires, a déclaré la loi française applicable, et a autorisé les époux à résider séparément. La jouissance du domicile conjugal a été attribuée à la vendeuse, qui doit régler le loyer et les charges. Le juge a également interdit à chaque époux d’importuner l’autre dans sa nouvelle résidence.

Dernières Écritures et Demandes

Dans ses dernières écritures signifiées en juin 2024, la vendeuse a demandé le prononcé du divorce pour altération définitive du lien conjugal, ainsi que plusieurs mesures, notamment l’ouverture des opérations de liquidation et le partage des dépens. Elle a également demandé que les effets du divorce soient fixés à la date de leur séparation effective en novembre 2022.

Clôture de la Procédure et Décision

La clôture de la procédure a eu lieu en juin 2024, et l’audience de plaidoiries a été fixée pour novembre 2024. La décision a été mise en délibéré pour janvier 2025.

Jugement Final

Le juge aux affaires familiales a constaté la compétence du juge français en matière de divorce, d’obligations alimentaires et de liquidation du régime matrimonial. Il a déclaré la loi française applicable et a écarté des débats les conclusions et pièces complémentaires produites par la vendeuse. Finalement, le juge a débouté la vendeuse de sa demande de divorce et de toutes ses autres demandes, la condamnant aux dépens.

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