Type de juridiction : Tribunal judiciaire
Juridiction : Tribunal judiciaire de Bobigny
Thématique : Prolongation du maintien en zone d’attente : conditions et garanties à respecter.
→ RésuméContexte JuridiqueLes faits se déroulent dans le cadre des articles L.342-1 à L.342-11 et R.342-1 à R.342-9 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, qui régissent les conditions de maintien des étrangers en zone d’attente. Parties ImpliquéesLe requérant est le directeur de la Police aux Frontières de l’aéroport, représenté par la SELARL ACTIS AVOCATS. La personne maintenue en zone d’attente est Monsieur [D] [Y] [O], de nationalité guinéenne, assisté par Me Iaviline RANDRIAMBELSON, avocat commis d’office. L’audience se déroule en présence d’un interprète en langue portugaise. Déroulement des DébatsLors de l’audience publique, les parties sont identifiées. Monsieur [D] [Y] [O] présente ses explications, suivi des plaidoiries de l’avocat de l’autorité administrative et de son propre avocat. Le défendeur a la parole en dernier. Maintien en Zone d’AttenteMonsieur [D] [Y] [O] a été maintenu en zone d’attente après un refus d’entrée sur le territoire français le 30 janvier 2025. L’autorité administrative a demandé une prolongation de son maintien pour une durée de huit jours, car il n’a pas pu être rapatrié. Motivations de la DécisionLe juge des libertés et de la détention peut autoriser le maintien en zone d’attente au-delà de quatre jours, sous certaines conditions. Bien que Monsieur [D] [Y] [O] ait présenté des documents attestant de sa résidence au Portugal, son visa portugais avait expiré, ce qui justifie le maintien en zone d’attente. Décision FinaleLe tribunal a décidé d’autoriser le maintien de Monsieur [D] [Y] [O] en zone d’attente pour une durée de huit jours, en tenant compte des circonstances de son refus d’entrée et de l’absence de titre valide pour accéder au territoire européen. Notification de l’OrdonnanceLes parties ont reçu notification de l’ordonnance, qui est susceptible d’appel dans un délai de 24 heures. L’appel n’est pas suspensif de l’exécution de la mesure d’éloignement, et l’intéressé est maintenu à disposition de la justice pendant un délai de 10 heures après notification. |
AFFAIRE N° RG 25/00898 – N° Portalis DB3S-W-B7J-2STX
COUR D’APPEL DE PARIS
ANNEXE DU TRIBUNAL JUDICIAIRE DE BOBIGNY
J.L.D. CESEDA
AFFAIRE N° RG 25/00898 – N° Portalis DB3S-W-B7J-2STX
MINUTE N° RG 25/00898 – N° Portalis DB3S-W-B7J-2STX
ORDONNANCE
sur demande de prolongation du maintien en zone d’attente
(ART L342-1 du CESEDA)
Le 02 Février 2025,
Nous, Lorraine CORDARY, vice-présidente placée auprès du premier président de la Cour d’appel de Paris, déléguée pour exercer les fonctions de juge des libertés et de la détention au tribunal judiciaire de Bobigny, par ordonnance du 6 décembre 2024, assistée de Chloé CANTINOL, Greffier,
Vu les dispositions des articles L.342-1 à L.342-11 et R.342-1 à R.342-9 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile,
PARTIES :
REQUERANT :
Le directeur de la Police aux Frontières de l’aéroport [5]
représenté par la SELARL ACTIS AVOCATS, avocats au barreau de VAL-DE-MARNE, avocats plaidant, vestiaire : PC001
PERSONNE MAINTENUE EN ZONE D’ATTENTE :
Monsieur [D] [Y] [O]
né le 24 Septembre 1988 à [Localité 2]
de nationalité Guinéenne
assisté(e) de Me Iaviline RANDRIAMBELSON, avocat au barreau de SEINE-SAINT-DENIS, avocat plaidant, avocat commis d’office
en présence de l’interprète : Mme [L], en langue portugaise qui a prêté serment à l’audience
Monsieur le procureur de la République, préalablement avisé, n’est pas présent à l’audience.
DEROULEMENT DES DEBATS
A l’audience publique, le président a procédé au rappel de l’identité des parties.
Monsieur [D] [Y] [O] a été entendu en ses explications ;
la SELARL ACTIS AVOCATS, avocats plaidant représentant l’autorité administrative a été entendu en sa plaidoirie ;
Me Iaviline RANDRIAMBELSON, avocat plaidant, avocat de Monsieur [D] [Y] [O], a été entendu en sa plaidoirie ;
Le défendeur a eu la parole en dernier ;
PAR CES MOTIFS
Statuant publiquement en premier ressort, par décision assortie de l’exécution provisoire
Sur le fond :
Autorisons le maintien de Monsieur [D] [Y] [O] en zone d’attente de l’aéroport de [5] pour une durée de huit jours.
Fait à TREMBLAY EN FRANCE, le 02 Février 2025 à heures
LE GREFFIER
LE PRÉSIDENT
NOTIFICATION DE L’ORDONNANCE
AUX PARTIES :
Reçu copie de la présente ordonnance et notification de ce qu’elle est susceptible d’appel devant le premier président de la cour d’appel de Paris dans un délai de 24 heures à compter de la présente ordonnance (déclaration motivée transmise par tous moyens au greffe du service des etrangers du premier président de la cour d’appel de Paris. Fax n° [XXXXXXXX01] ou mail
[Courriel 3]). Cet appel n’est pas suspensif de l’exécution de la mesure d’éloignement.
Information est donnée à l’intéressé(e) qu’il est maintenu(e) à disposition de la justice pendant un délai de 10 heures à compter de la notification de la présente ordonnance au procureur de la République, lorsqu’il est mis fin à son maintien en zone d’attente.
LE REPRÉSENTANT DE L’ADMINISTRATION
L’INTÉRESSÉ(E)
L’INTERPRÈTE
L’ADMINISTRATEUR AD’HOC
AU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE :
(De 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00)
La présente ordonnance mettant fin au maintien de l’étranger en zone d’attente
a été notifiée au procureur de la République, absent à l’audience, par voie dématérialisée,
le ..02 Février 2025…… à ……….h………….
Le greffier
(De 12h00 à 14h00 et de 18h00 à 9h00)
Le procureur de la République, absent à l’audience, a été avisé de la présente ordonnance mettant fin au maintien de l’étranger en zone d’attente, par un appel téléphonique donné par le greffier au magistrat de permanence générale,
le ..02 Février 2025…… à ……….h………….
Ce magistrat :
❑ a indiqué interjeter appel et demander au premier président de déclarer son recours suspensif
❑ a indiqué ne pas entendre user de ce droit, de sorte que l’intéressé peut être remis en liberté
❑ n’a pu être joint, un message lui ayant été laissé
Le greffier
Laisser un commentaire