En matière de contrefaçon de titres littéraires, la protection s’applique dès lors que le titre présente un caractère original. Dans l’affaire opposant Philippe Will à René Guitton, le titre « Mémoire Fauve » a été jugé suffisamment distinctif, malgré l’absence d’originalité des mots pris séparément. La combinaison des termes, en lien avec le contenu de l’œuvre, a permis d’établir l’originalité. La cour a ainsi condamné Guitton pour contrefaçon, interdisant la commercialisation de son livre « Mémoires Fauves », soulignant que la légère modification du titre ne suffisait pas à éviter la confusion.
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