Dans l’affaire opposant Mme X aux sociétés Guerlain, Kenzo parfums, Christian Dior et Givenchy parfums, la Cour de cassation a annulé le séquestre conservatoire des produits chez Mme X. Les juges d’appel avaient justifié cette mesure par le risque potentiel lié à la vente de produits cosmétiques dont l’origine et la qualité étaient incertaines. Cependant, la Cour a estimé qu’aucune urgence ne justifiait une telle décision. Cette jurisprudence souligne l’importance de prouver l’urgence dans les affaires de saisie contrefaçon, notamment lorsque la sécurité des consommateurs est en jeu.
Pour accéder à ce contenu juridique premium inscrivez-vous ici.