En cas de rupture abusive d’un contrat d’exposition, l’artiste peut être tenu responsable des préjudices subis par la galerie. Dans une affaire récente, le tribunal a condamné un artiste à indemniser la galerie pour des pertes de commissions sur des ventes potentielles, évaluées à 14 000 euros, ainsi qu’à 5 000 euros pour préjudice moral. La rupture, jugée brutale et sans préavis, a été considérée comme fautive, car l’artiste n’a pas justifié de motifs légitimes pour mettre fin à leur collaboration, qui durait depuis cinq ans. Cette décision souligne l’importance du respect des engagements contractuels.
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