Dans cette affaire, la responsabilité de l’agent artistique n’a pas été retenue. L’agent, en collaboration avec le cinéaste Abdellatif Kechiche, a agi comme intermédiaire sans manquer à ses obligations. Kechiche n’a pas prouvé que l’agence avait commis des fautes, telles que l’exclusion d’autres offres ou la négligence dans la négociation de contrats. De plus, la rupture des relations par l’agence, due à une perte de confiance mutuelle, était justifiée et non fautive, le contrat étant à durée indéterminée et pouvant être résilié unilatéralement. Le cinéaste avait lui-même exprimé son désir de se libérer de cet engagement.
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