Rejet de pourvoi et condamnation aux dépens

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Rejet de pourvoi et condamnation aux dépens

L’Essentiel : La Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par la partie demanderesse, une défenderesse, en considérant que les moyens de cassation n’étaient pas de nature à entraîner la cassation de la décision attaquée. En application de l’article 1014, alinéa 1er, du code de procédure civile, il n’était pas nécessaire de motiver spécialement cette décision. La défenderesse a été condamnée aux dépens et à verser à la partie adverse, une plaignante, la somme de 3 000 euros en vertu de l’article 700 du code de procédure civile. La décision a été prononcée lors de l’audience publique du six février deux mille vingt-cinq.

Rejet du pourvoi

Les moyens de cassation invoqués contre la décision attaquée ne sont pas de nature à entraîner la cassation.

Décision de la Cour

En application de l’article 1014, alinéa 1er, du code de procédure civile, il n’est pas nécessaire de statuer par une décision spécialement motivée sur ce pourvoi.

Condamnation aux dépens

La Cour rejette le pourvoi et condamne Mme [R] aux dépens.

Indemnisation

En vertu de l’article 700 du code de procédure civile, la demande formée par Mme [R] est rejetée, et celle-ci est condamnée à verser à Mme [J] la somme de 3 000 euros.

Prononcé de la décision

Cette décision a été prise par la Cour de cassation, troisième chambre civile, et prononcée par le président lors de l’audience publique du six février deux mille vingt-cinq.

Q/R juridiques soulevées :

Quels sont les moyens de cassation et leur impact sur la décision attaquée ?

Les moyens de cassation sont des arguments juridiques invoqués par une partie pour contester une décision rendue par une juridiction inférieure.

Dans le cas présent, la Cour de cassation a jugé que les moyens de cassation invoqués ne sont pas de nature à entraîner la cassation de la décision attaquée.

Cela signifie que les arguments présentés n’ont pas été jugés suffisamment solides pour justifier une révision de la décision.

L’article 1014, alinéa 1er, du code de procédure civile précise que la Cour peut rejeter un pourvoi sans avoir à statuer par une décision spécialement motivée lorsque les moyens ne sont pas fondés.

Ainsi, la Cour a décidé de rejeter le pourvoi, ce qui confirme la décision de la juridiction inférieure.

Quelles sont les conséquences financières de la décision pour la partie perdante ?

La décision de la Cour de cassation a des conséquences financières pour la partie perdante, en l’occurrence, la demanderesse.

En effet, la Cour a condamné la partie perdante, désignée ici comme une victime, aux dépens, ce qui signifie qu’elle doit supporter les frais de la procédure.

De plus, en application de l’article 700 du code de procédure civile, la Cour a également rejeté la demande de la partie perdante et l’a condamnée à verser à l’autre partie, désignée comme une demanderesse, la somme de 3 000 euros.

L’article 700 stipule que « la partie qui succombe peut être condamnée à payer à l’autre partie une somme au titre des frais exposés ».

Cette décision souligne l’importance des conséquences financières qui peuvent découler d’un pourvoi non fondé.

Quel est le rôle de la Cour de cassation dans ce type de litige ?

La Cour de cassation joue un rôle crucial dans le système judiciaire français en tant que juridiction suprême.

Elle a pour mission de garantir l’application uniforme de la loi et de contrôler la conformité des décisions des juridictions inférieures avec le droit.

Dans le cas présent, la Cour a examiné les moyens de cassation soulevés par la partie perdante et a déterminé qu’ils n’étaient pas suffisants pour justifier une cassation.

Cela illustre le fait que la Cour de cassation ne rejuge pas les faits de l’affaire, mais se concentre sur des questions de droit.

Ainsi, sa décision de rejeter le pourvoi confirme l’importance de la rigueur dans l’argumentation juridique présentée par les parties.

CIV. 3

CL

COUR DE CASSATION
______________________

Audience publique du 6 février 2025

Rejet non spécialement motivé

Mme TEILLER, président

Décision n° 10084 F

Pourvoi n° C 23-21.530

R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E

_________________________

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
_________________________

DÉCISION DE LA COUR DE CASSATION, TROISIÈME CHAMBRE CIVILE, DU 6 FÉVRIER 2025

Mme [G] [R], domiciliée [Adresse 2], a formé le pourvoi n° C 23-21.530 contre l’arrêt rendu le 2 mai 2023 par la cour d’appel de Grenoble (2e chambre civile), dans le litige l’opposant à Mme [F] [J], épouse [D], domiciliée [Adresse 1], défenderesse à la cassation.

Le dossier a été communiqué au procureur général.

Sur le rapport de M. Baraké, conseiller référendaire, les observations écrites de la SCP Ohl et Vexliard, avocat de Mme [R], de la SARL Boré, Salve de Bruneton et Mégret, avocat de Mme [J], après débats en l’audience publique du 7 janvier 2025 où étaient présents Mme Teiller, président, M. Baraké, conseiller référendaire rapporteur, Mme Proust, conseiller doyen, et Mme Maréville, greffier de chambre,

la troisième chambre civile de la Cour de cassation, composée des président et conseillers précités, après en avoir délibéré conformément à la loi, a rendu la présente décision.

1. Les moyens de cassation, qui sont invoqués à l’encontre de la décision attaquée, ne sont manifestement pas de nature à entraîner la cassation.

2. En application de l’article 1014, alinéa 1er, du code de procédure civile, il n’y a donc pas lieu de statuer par une décision spécialement motivée sur ce pourvoi.

EN CONSÉQUENCE, la Cour :

REJETTE le pourvoi ;

Condamne Mme [R] aux dépens ;

En application de l’article 700 du code de procédure civile, rejette la demande formée par Mme [R] et la condamne à payer à Mme [J] la somme de 3 000 euros ;

Ainsi décidé par la Cour de cassation, troisième chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du six février deux mille vingt-cinq.


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