M. [R] a été engagé par la RATP en mai 2008 en tant que machiniste-receveur. Le 3 décembre 2019, il a été convoqué à un entretien préalable à une sanction disciplinaire, suivi d’un conseil de discipline qui a eu lieu le 19 juin 2020. M. [R] a été révoqué pour faute grave par courrier du 1er juillet 2020. Il a contesté son licenciement devant le conseil de prud’hommes le 7 décembre 2020, demandant la nullité de son licenciement et divers dommages-intérêts. Le 1er juillet 2021, le conseil de prud’hommes a condamné la RATP à verser plusieurs indemnités à M. [R] et a ordonné la remise d’une attestation Pôle Emploi conforme. La RATP a fait appel le 21 octobre 2021. Dans ses conclusions, elle a demandé la confirmation de la révocation de M. [R] pour faute grave. M. [R] a également formulé des demandes en appel, notamment la nullité de son licenciement et sa réintégration. Le 7 mai 2024, la cour a jugé recevable la demande de M. [R] concernant les atteintes à la vie privée, a prononcé la nullité de sa révocation, ordonné sa réintégration, et condamné la RATP à lui verser des indemnités. La RATP a également été condamnée à rembourser les indemnités de chômage versées à M. [R] et à payer des dommages-intérêts.
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