Inadmissibilité du recours en matière pénale

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Inadmissibilité du recours en matière pénale

L’Essentiel : La Cour de cassation a examiné la recevabilité du recours et les pièces de procédure. Après analyse, elle a constaté l’absence de moyens justifiant l’admission du pourvoi. En conséquence, le président a déclaré le pourvoi non admis lors de l’audience publique du 19 novembre 2024.

Examen du recours

La Cour de cassation a procédé à l’examen de la recevabilité du recours ainsi que des pièces de procédure associées.

Constatation de la Cour

Après cette analyse, la Cour a conclu qu’aucun moyen n’était présent pour justifier l’admission du pourvoi.

Décision finale

En conséquence, la Cour a déclaré le pourvoi non admis, une décision prononcée par le président lors de l’audience publique du 19 novembre 2024.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la portée de l’article 567-1-1 du code de procédure pénale ?

L’article 567-1-1 du code de procédure pénale stipule que la Cour de cassation doit examiner la recevabilité du recours ainsi que les pièces de procédure avant de se prononcer sur le pourvoi.

Cet article précise que la Cour ne peut admettre un pourvoi que s’il existe des moyens de nature à justifier son admission.

En l’espèce, la Cour a constaté qu’aucun moyen n’était de nature à permettre l’admission du pourvoi, ce qui a conduit à la déclaration de non-admission.

Ainsi, cet article vise à garantir que seuls les pourvois fondés sur des arguments juridiques valables soient examinés par la Cour de cassation, préservant ainsi l’efficacité de la justice.

Quelles sont les conséquences d’une déclaration de non-admission d’un pourvoi ?

La déclaration de non-admission d’un pourvoi a pour conséquence immédiate que la décision contestée devient définitive.

En effet, selon l’article 567-1-1, lorsque la Cour de cassation déclare un pourvoi non admis, cela signifie que la décision de la juridiction inférieure est confirmée et ne peut plus faire l’objet d’un recours.

Cela a pour effet de clore la procédure et d’empêcher toute nouvelle contestation sur le fond de l’affaire.

Il est donc crucial pour les parties de bien préparer leurs arguments avant de saisir la Cour de cassation, car une non-admission signifie la fin de la possibilité de recours.

Comment la Cour de cassation évalue-t-elle la recevabilité d’un pourvoi ?

La Cour de cassation évalue la recevabilité d’un pourvoi en se basant sur plusieurs critères, notamment la conformité des moyens soulevés aux exigences légales.

L’article 567-1-1 impose à la Cour de vérifier si les moyens invoqués sont suffisamment fondés pour justifier l’examen du pourvoi.

Cela implique une analyse rigoureuse des arguments juridiques présentés par le requérant, ainsi que des pièces de procédure.

Si la Cour estime que les moyens ne sont pas pertinents ou ne respectent pas les conditions de recevabilité, elle peut déclarer le pourvoi non admis, comme cela a été le cas dans l’affaire examinée.

Quel est le rôle de la Cour de cassation dans le système judiciaire français ?

La Cour de cassation joue un rôle fondamental dans le système judiciaire français en tant que juridiction suprême.

Son rôle principal est de garantir l’unité de la jurisprudence et de veiller à l’application correcte du droit.

Elle ne rejuge pas les faits, mais se concentre sur la légalité des décisions rendues par les juridictions inférieures.

En déclarant un pourvoi non admis, la Cour de cassation confirme que la décision contestée est conforme au droit, ce qui contribue à la stabilité et à la prévisibilité du système juridique.

Ainsi, la Cour de cassation assure une fonction de contrôle et de régulation essentielle pour le bon fonctionnement de la justice en France.

N° V 24-85.237 F

N° 51619

SL2
19 NOVEMBRE 2024

NON-ADMISSION

M. BONNAL président,

R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
________________________________________

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
_________________________

DÉCISION DE LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE,
DU 19 NOVEMBRE 2024

M. [I] [V] a formé un pourvoi contre l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Douai, en date du 20 août 2024, qui, dans l’information suivie contre lui du chef de viol aggravé, a confirmé l’ordonnance du juge des libertés et de la détention rejetant sa demande de mise en liberté.

Un mémoire a été produit.

Sur le rapport de M. Busché, conseiller, les observations de la SCP Claire Leduc et Solange Vigand, avocat de M. [I] [V], et les conclusions de M. Aubert, avocat général référendaire, après débats en l’audience publique du 19 novembre 2024 où étaient présents M. Bonnal, président, M. Busché, conseiller rapporteur, M. Sottet, conseiller de la chambre, et Mme Lavaud, greffier de chambre,

la chambre criminelle de la Cour de cassation, composée en application de l’article 567-1-1 du code de procédure pénale, des président et conseillers précités, après en avoir délibéré conformément à la loi, a rendu la présente décision.

Vu l’article 567-1-1 du code de procédure pénale :

Après avoir examiné tant la recevabilité du recours que les pièces de procédure, la Cour de cassation constate qu’il n’existe, en l’espèce, aucun moyen de nature à permettre l’admission du pourvoi.

EN CONSÉQUENCE, la Cour :

DÉCLARE le pourvoi NON ADMIS ;

Ainsi décidé par la Cour de cassation, chambre criminelle, et prononcé par le président en son audience publique du dix-neuf novembre deux mille vingt-quatre.


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