La clause de préférence est en général conclue au bénéfice du producteur audiovisuel ou de spectacles vivants afin de lui donner un premier droit de regard sur les prochaines œuvres d’un auteur. La clause de préférence a été validée par les tribunaux, elle peut par exemple prendre la forme suivante :
« L’auteur accorde au producteur un droit de préférence sur les deux prochaines oeuvres qu’il pourrait écrire seul ou en collaboration avec un autre auteur. L’auteur s’engage dès lors à proposer en priorité au producteur l’acquisition des droits de représentation et de reproduction desdites œuvres, le producteur disposant d’un délai de deux mois pour les accepter ou les refuser. La forme de l’acceptation du producteur est libre mais devra en tout état de cause être confirmée par écrit imprimé ou électronique. Il est convenu que toute absence de réponse vaut renonciation du producteur à son droit de préférence. »