Définition juridique : Vote électronique en entreprise | Chiffrement

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Pour répondre à la problématique de la confidentialité, la solution technique adoptée chiffre le bulletin tout au long de son parcours, du poste de travail jusqu’à l’urne. La solution identifie deux étapes : la première étape de recueil de l’expression de l’électeur, qui dure le temps des échanges Internet et la seconde étape de stockage de cette expression jusqu’à la clôture. Pour la première étape, la totalité des échanges entre le navigateur de l’électeur et le serveur de vote se font selon le protocole HTTPS/SSL qui chiffre et signe toutes les données : aussi bien l’intention de vote que le vote définitif. Ce protocole garanti aucune interruption de chiffrement entre le poste de travail de l’électeur et le serveur recueillant le vote.

Le bulletin stocké est ainsi la copie conforme du bulletin vu par l’électeur. Pour la seconde étape, les suffrages sont chiffrés, au fur et à mesure de leur insertion dans l’urne. Ce chiffrage est implémenté au travers d’algorithmes et de composants reconnus, garantissant une protection optimale pour les entreprises et ses électeurs. Il est ainsi impossible de connaître le résultat du scrutin, sans intervention des possesseurs des clés de déchiffrement. Trois clés sont générées avant l’ouverture du site de vote et communiquées à la commission électorale. Sans ces clés, aucune lecture des suffrages n’est possible. Deux clés au moins sont indispensables pour déchiffrer l’urne.

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