La liberté d’expression du salarié est encadrée par des limites, notamment en ce qui concerne les injures. Les insultes répétées à l’encontre d’un représentant de l’entreprise peuvent constituer une faute grave, justifiant un licenciement. Selon l’article L.1235-1 du code du travail, le juge évalue la régularité de la procédure de licenciement et la réalité des motifs avancés par l’employeur. En cas de doute, celui-ci profite au salarié. Ainsi, l’employeur doit prouver la véracité des griefs formulés, car une faute grave rend impossible le maintien du salarié dans l’entreprise.
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