L’Essentiel : Les conventions réglementées dans l’audiovisuel, lorsqu’elles suscitent des soupçons d’irrégularités, peuvent faire l’objet d’une expertise de gestion. Dans un cas concret, une associée d’une société de production a soulevé des préoccupations légitimes concernant des opérations qui auraient pu nuire à ses intérêts et à ceux de la société. La juridiction a donc accepté la demande d’expertise. Bien que seules les décisions des organes de gestion soient généralement concernées, les conventions non écrites, en raison de leur nature suspecte, peuvent également être examinées, surtout si elles impactent négativement la société.
|
Les Conventions réglementées dans l’Audiovisuel dès lors qu’elles présentent un caractère suspect peuvent donner lieu à une expertise de gestion. Soupçons d’irrégularitésEn L’expertise de gestionS’il Par Article L.225-231 du code de commerceLa À Le S’il Le Ces dispositions qui concernent les sociétés anonymes sont applicables aux sociétés par actions simplifiées en application de l’article L.227-1, alinéa 3, du code de commerce. Téléchargez la décision |
Q/R juridiques soulevées :
Quelles sont les conditions qui peuvent mener à une expertise de gestion dans l’audiovisuel ?Une expertise de gestion dans le secteur de l’audiovisuel peut être sollicitée lorsque des conventions réglementées présentent un caractère suspect. Cela se produit notamment lorsque des soupçons d’irrégularités sont soulevés par un associé d’une société de production. Ces soupçons doivent être jugés sérieux et légitimes, et les opérations concernées doivent être susceptibles de nuire à l’associé ou d’aller à l’encontre de l’intérêt social de la société. Dans ce contexte, la juridiction peut accueillir la demande d’expertise de gestion, permettant ainsi d’examiner les conditions dans lesquelles ces conventions ont été conclues. Quelles sont les spécificités des conventions réglementées en matière d’expertise de gestion ?Les conventions réglementées qui ne sont pas décidées par l’assemblée générale, mais seulement soumises à une approbation a posteriori, peuvent faire l’objet d’une expertise de gestion. Cela est particulièrement pertinent lorsque ces conventions sont conclues dans des conditions inhabituelles. L’expertise vise à informer l’associé demandeur, qui peut ne pas avoir eu la possibilité d’évaluer l’impact de ces opérations sur l’intérêt social. Il est important de noter qu’en l’absence de conventions écrites entre la société et le bénéficiaire, ces accords peuvent être considérés comme suspects, surtout s’ils concernent des prestations de production et de post-production audiovisuelles. Quel est le cadre légal pour la demande d’expertise de gestion selon le code de commerce ?La demande d’expertise de gestion est régie par l’article L.225-231 du code de commerce. Cet article stipule qu’une association ou des actionnaires représentant au moins 5 % du capital social peuvent poser des questions par écrit au président du conseil d’administration concernant des opérations de gestion. Si la réponse n’est pas fournie dans un délai d’un mois ou si les éléments de réponse ne sont pas satisfaisants, les actionnaires peuvent demander en référé la désignation d’experts pour examiner les opérations de gestion. Ce cadre légal assure une transparence et une responsabilité dans la gestion des sociétés. Quelles sont les conséquences d’une expertise de gestion sur la société ?Si la demande d’expertise de gestion est acceptée, la décision de justice détermine l’étendue de la mission des experts et peut également imposer que les honoraires soient à la charge de la société. Le rapport d’expertise est ensuite adressé à divers acteurs, y compris le demandeur, le ministère public, et les commissaires aux comptes. Ce rapport doit être annexé à celui des commissaires aux comptes pour la prochaine assemblée générale, garantissant ainsi une large diffusion des résultats de l’expertise et une transparence accrue dans la gestion de la société. Les dispositions concernant l’expertise de gestion s’appliquent-elles à d’autres types de sociétés ?Oui, les dispositions relatives à l’expertise de gestion qui s’appliquent aux sociétés anonymes sont également valables pour les sociétés par actions simplifiées, conformément à l’article L.227-1, alinéa 3, du code de commerce. Cela signifie que les associés de ces sociétés peuvent également demander une expertise de gestion dans des circonstances similaires, assurant ainsi une protection des intérêts des actionnaires et une régulation des pratiques de gestion au sein de ces entités. |
Laisser un commentaire