En l’absence d’un écrit, prouver le dépôt d’une œuvre d’art s’avère complexe. La présomption de propriété favorise le galeriste, comme l’indique l’article 1924 du code civil. Les héritiers du sculpteur [Y] [R] ont échoué à prouver l’existence d’un contrat de dépôt ou de prêt concernant quatorze œuvres, dont le mobile « Un verre et deux cuillères ». Les juges ont constaté l’absence de preuve écrite et ont retenu que les consorts [R] n’ont pas démontré la remise de l’œuvre à [I] [E] pour qu’il la garde et la restitue. Les demandes d’indemnisation ont donc été rejetées.
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