Constatation de déchéance de pourvoi

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Constatation de déchéance de pourvoi

L’Essentiel : Dans cette affaire, une conseillère référendaire déléguée a été chargée d’examiner un pourvoi soumis par une partie requérante en quête de révision d’une décision antérieure. La conseillère référendaire a constaté la déchéance du pourvoi, rendant la demande de révision irrecevable. Cette décision met fin à la procédure engagée par la partie requérante. La décision a été rendue à [Localité 3] le 6 février 2025, marquant ainsi un tournant dans cette affaire juridique.

Contexte de l’affaire

Dans cette affaire, une conseillère référendaire déléguée a été chargée d’examiner un pourvoi. Ce dernier a été soumis par une partie en quête de révision d’une décision antérieure.

Décision de la conseillère référendaire

La conseillère référendaire a constaté la déchéance du pourvoi, ce qui signifie que la demande de révision a été jugée irrecevable. Cette décision met fin à la procédure engagée par la partie requérante.

Date et lieu de la décision

La décision a été rendue à [Localité 3] le 6 février 2025, marquant ainsi un tournant dans cette affaire juridique.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la portée de la déchéance du pourvoi dans le cadre de la procédure judiciaire ?

La déchéance du pourvoi est une notion juridique qui implique que le droit de former un pourvoi en cassation est perdu.

Cette déchéance peut être constatée par le juge, comme dans le cas présent, où la conseillère référendaire déléguée a constaté la déchéance du pourvoi.

Selon l’article 978 du Code de procédure civile, « le pourvoi en cassation est formé dans un délai de deux mois à compter de la notification de la décision ».

Il est donc essentiel pour les parties de respecter ce délai, car tout manquement peut entraîner la déchéance du pourvoi.

En effet, l’article 979 précise que « le pourvoi est déclaré irrecevable lorsque le délai de deux mois n’est pas respecté ».

Ainsi, la constatation de la déchéance par le juge est une application stricte de ces dispositions légales, garantissant la sécurité juridique et la bonne administration de la justice.

Quelles sont les conséquences de la déchéance du pourvoi pour les parties en litige ?

La déchéance du pourvoi a des conséquences significatives pour les parties en litige, notamment en ce qui concerne la possibilité de contester une décision judiciaire.

Une fois le pourvoi déclaré irrecevable, la décision de la cour d’appel ou du tribunal de première instance devient définitive.

Cela signifie que l’acheteur, le vendeur ou toute autre partie concernée ne peut plus faire appel à la Cour de cassation pour obtenir une révision de la décision.

L’article 1000 du Code de procédure civile stipule que « la décision de la cour d’appel est exécutoire, même en cas de pourvoi, sauf si la Cour de cassation en ordonne autrement ».

Ainsi, la déchéance du pourvoi empêche toute possibilité de recours, ce qui peut avoir des implications importantes sur les droits et obligations des parties.

Il est donc crucial pour les parties de bien comprendre les délais et les procédures afin d’éviter une telle situation.

Comment les parties peuvent-elles éviter la déchéance du pourvoi ?

Pour éviter la déchéance du pourvoi, il est impératif que les parties respectent les délais et les formalités prévues par la loi.

Comme mentionné précédemment, l’article 978 du Code de procédure civile impose un délai de deux mois pour former un pourvoi.

Les parties doivent donc s’assurer que leur demande est déposée dans ce délai, en tenant compte des éventuels délais de notification.

De plus, il est recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit procédural pour s’assurer que toutes les conditions de forme et de fond sont respectées.

L’article 901 précise que « le pourvoi doit être formé par un avocat au Conseil d’État ou à la Cour de cassation », ce qui souligne l’importance d’une représentation légale adéquate.

En respectant ces exigences, les parties peuvent éviter la déchéance du pourvoi et préserver leur droit à un recours effectif.

COUR DE CASSATION
Première présidence
__________
Odech

Pourvoi n°
: T 24-19.340

Demandeur(s)
: la société Silvestri Baujet, ès qualités

Avocat(s)
: la SCP Ricard, Bendel-Vasseur, Ghnassia

Défendeur(s)
: M. [M], ès qualités, et autre

Ordonnance
: 50128

ORDONNANCE DE DÉCHÉANCE

Mme Caroline Azar, conseillère référendaire, déléguée par le premier président de la Cour de cassation, a rendu la présente ordonnance.

La société Silvestri Baujet, société civile professionnelle, dont le siège est
[Adresse 1], en qualité de mandataire liquidateur de la société Edisit, a formé un pourvoi le 26 août 2024 contre l’arrêt rendu le 21 mai 2024 par la cour d’appel de Bordeaux (4e chambre civile), dans le litige l’opposant :

1°/ à M. [N] [M], domicilié [Adresse 2], en qualité de liquidateur de la société Eko-Mysl Luxembourg, société de droit luxembourgeois,

2°/ à la société Eko-Mysl Luxembourg, société anonyme, dont le siège est
[Adresse 2], agissant en la personne de son liquidateur M. [N] [M].

Aucun mémoire contenant les moyens de droit invoqués contre la décision attaquée n’a été produit dans le délai légal.

Il y a lieu, dès lors, de déclarer la demanderesse déchue de son pourvoi par application de l’article 978 alinéa 1er du code de procédure civile.

EN CONSÉQUENCE, la conseillère référendaire déléguée,

Constate la déchéance du pourvoi.

Fait à [Localité 3], le 6 février 2025


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