Caducité d’une déclaration d’appel pour non-respect des délais légaux

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Caducité d’une déclaration d’appel pour non-respect des délais légaux

L’Essentiel : Dans cette affaire, un appelant a tenté de contester une décision judiciaire. Cependant, il n’a pas respecté le délai légal pour signifier sa déclaration d’appel à l’intimé, soulevant des questions sur la validité de sa démarche. L’appelant n’a pas signifié la déclaration d’appel dans le délai d’un mois, comme l’exige le code de procédure civile. En conséquence, il a été décidé de prononcer la caducité de la déclaration d’appel. Les dépens seront à la charge de l’appelant, qui devra assumer les coûts liés à cette affaire, illustrant l’importance du respect des procédures légales.

Contexte de l’Affaire

Dans cette affaire, un appelant a tenté de contester une décision judiciaire. Cependant, il n’a pas respecté le délai légal pour signifier sa déclaration d’appel à l’intimé, ce qui a soulevé des questions sur la validité de sa démarche.

Non-respect des Délais Légaux

L’appelant n’a pas signifié la déclaration d’appel dans le délai d’un mois, comme l’exige l’article 902, alinéa 3, du code de procédure civile. Ce délai était censé expirer un mois après la réception de l’avis daté du 08 août 2024. En conséquence, cette omission a conduit à des observations écrites sollicitées par un avis du 09 février 2025.

Décision de Caducité

En raison du non-respect des délais, il a été décidé de prononcer la caducité de la déclaration d’appel, conformément à l’article 902, alinéa 3, du Code de procédure civile. Cette décision souligne l’importance de respecter les procédures légales dans le cadre des appels judiciaires.

Conséquences Financières

Il a également été statué que les dépens, c’est-à-dire les frais de la procédure, seront à la charge de l’appelant. Cela signifie que l’appelant devra assumer les coûts liés à cette affaire, renforçant ainsi les conséquences de son manquement aux obligations procédurales.

Acte Judiciaire

Cette décision a été rendue par une magistrate chargée des mises en état, le 06 février 2025, à [Localité 6]. Ce jugement illustre l’application stricte des règles de procédure civile dans le système judiciaire.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la conséquence de la non-signification de la déclaration d’appel dans le délai imparti ?

La non-signification de la déclaration d’appel dans le délai d’un mois, tel que prévu par l’article 902, alinéa 3, du Code de procédure civile, entraîne la caducité de cette déclaration.

En effet, l’article 902, alinéa 3, stipule que :

« La déclaration d’appel doit être signifiée à l’intimé dans le délai d’un mois à compter de l’avis de la décision. À défaut, la déclaration d’appel est déclarée caduque. »

Dans le cas présent, l’appelant n’a pas respecté ce délai, ayant omis de signifier la déclaration d’appel à l’intimé dans le mois suivant l’avis du 08 août 2024.

Ainsi, la cour a jugé qu’il y avait lieu de prononcer la caducité de la déclaration d’appel en application de cet article.

Qui supporte les dépens en cas de caducité de la déclaration d’appel ?

Conformément à la décision rendue, les dépens sont à la charge de l’appelant.

Cela signifie que l’appelant devra assumer les frais liés à la procédure, conformément aux dispositions générales sur les dépens.

L’article 696 du Code de procédure civile précise que :

« Les dépens comprennent les frais de justice exposés par les parties, ainsi que les frais de l’expertise et les honoraires d’avocat, sauf décision contraire du juge. »

Dans cette affaire, la cour a décidé que les dépens seraient à la charge de l’appelant, en raison de la caducité de sa déclaration d’appel.

Cette décision est conforme à la pratique judiciaire, qui tend à faire supporter les frais à la partie qui a initié une procédure sans respecter les délais légaux.

COUR D’APPEL

DE [Localité 6]

1ère Chambre

N° Minute : [Immatriculation 1]/056

Ordonnance de caducité de la déclaration d’appel

Article 902 du Code de procédure civile

N° RG 24/00901 – N° Portalis DBVY-V-B7I-HQK6

Décision déférée à la Cour : Jugement du Tribunal de Commerce de THONON LES BAINS en date du 10 Avril 2024, RG 2023J00111

S.A.R.L. SARL CHAMPS LOQUETS

[Adresse 2]

[Localité 5]

Représentant : Me Emmanuel LEVANTI de la SELARL LEVANTI, avocat au barreau de THONON-LES-BAINS

APPELANT

S.A.S. JMCD

[Adresse 3]

[Localité 4]

INTIME

Attendu que l’appelant n’a pas signifié la déclaration d’appel à l’intimé dans le délai d’un mois imparti par l’article 902, alinéa 3, du code de procédure civile, soit en l’espèce dans le mois de l’avis du 08 août 2024 ; que des observations écrites ont été sollicitées par avis du 09 février 2025 ;

Qu’il y a lieu de prononcer la caducité de la déclaration d’appel en application du texte précité ;

PAR CES MOTIFS

Prononçons la caducité de la déclaration d’appel en application de l’article 902, alinéa 3, du Code de procédure civile ;

Disons que les dépens seront à la charge de l’appelant.

Fait par Nous, Nathalie HACQUARD, Magistrate chargée des Mises en Etat,

le 06 Février 2025 à [Localité 6]


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