L’affaire Martin Margiela soulève des questions sur la protection des idées artistiques. Un artiste contemporain a poursuivi la Maison Margiela pour contrefaçon, arguant que ses « Bottines tapis de salon » s’inspiraient de son œuvre « Caresser l’errance d’un pas oublié ». Cependant, le tribunal a statué que l’idée de disposer des chaussures sur un tapis oriental n’était pas protégeable. En comparant les créations, il a noté que les bottines, recouvertes d’un velours à motifs persans, différaient significativement de l’œuvre de l’artiste, qui présentait des chaussures uniformément recouvertes du même tissu que le tapis. Ainsi, aucune caractéristique de l’œuvre n’était reproduite.
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