Tribunal judiciaire de Bobigny, 27 janvier 2025, RG n° 25/00672
Tribunal judiciaire de Bobigny, 27 janvier 2025, RG n° 25/00672
Contexte Juridique

Dans le cadre des articles L.342-1 à L.342-11 et R.342-1 à R.342-9 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, une affaire a été portée devant le juge des libertés et de la détention concernant le maintien d’une personne en zone d’attente à l’aéroport.

Parties Impliquées

Le requérant dans cette affaire est le directeur de la Police aux Frontières de l’aéroport, représenté par un cabinet d’avocats. La personne maintenue en zone d’attente est une étrangère de nationalité ivoirienne, assistée par un avocat commis d’office. Le procureur de la République, bien qu’avisé, n’était pas présent lors de l’audience.

Déroulement des Débats

Lors de l’audience, la personne maintenue a été entendue, tout comme l’avocat représentant l’autorité administrative. L’avocat de l’étrangère a également présenté ses arguments. Le défendeur a eu la parole en dernier pour conclure.

Motivations du Maintien en Zone d’Attente

L’étrangère a été maintenue en zone d’attente après avoir été refusée d’entrée sur le territoire français en raison de l’irrégularité de son visa et de l’absence de moyens financiers suffisants. Malgré une réservation d’hôtel annulée et un refus d’embarquer sur un vol retour, elle a déclaré venir pour des raisons touristiques et pour rendre visite à un membre de sa famille malade.

Incohérences dans les Déclarations

Les déclarations de l’étrangère étaient en contradiction avec les documents fournis, notamment en ce qui concerne ses intentions de séjour et les conditions de son hébergement. Elle n’a pas pu justifier de garanties suffisantes pour son séjour en France, ce qui a soulevé des doutes quant à son intention de respecter les conditions de son visa.

Décision du Juge

Au regard des éléments présentés, le juge a décidé d’accéder à la demande de l’autorité administrative et a ordonné le maintien de l’étrangère en zone d’attente pour une durée de huit jours, considérant le risque migratoire et l’absence de garanties suffisantes pour son séjour.

Notification de l’Ordonnance

L’ordonnance a été notifiée aux parties, avec la possibilité d’appel devant le premier président de la cour d’appel de Paris dans un délai de 24 heures. L’étrangère a été informée qu’elle resterait à disposition de la justice pendant un délai de 10 heures après notification de l’ordonnance.

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