Le 13 janvier 2025, le directeur d’un établissement public de santé a admis une patiente en urgence pour des soins psychiatriques sans son consentement, à la demande de son époux. Cette admission a été qualifiée d’hospitalisation complète. Le 16 janvier, le directeur a prolongé cette hospitalisation pour un mois et a saisi le tribunal judiciaire pour obtenir l’autorisation de poursuivre. Le procureur de la République a donné un avis favorable au maintien de l’hospitalisation. Lors de l’audience, la patiente a exprimé son refus de traitement, mais a finalement accepté pour pouvoir sortir. Le magistrat a autorisé la poursuite de l’hospitalisation, considérant son incapacité à consentir aux soins.