La personne retenue a été informée de ses droits selon le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile lors d’une audience publique. Des avocats, Me Cecile CHRESTEIL et Me Isabelle ZERAD, ont été désignés pour représenter respectivement la personne retenue et le Préfet du Val-de-Marne.
Examen de la légalité de la rétention
Le juge a examiné la légalité de la rétention, soulignant que la procédure était recevable et régulière. Selon l’article L. 743-11, aucune irrégularité antérieure ne pouvait être soulevée lors de l’audience relative à la troisième prolongation de la rétention.
Conditions de prolongation de la rétention
Le juge a rappelé que la prolongation de la rétention peut être demandée dans des cas spécifiques, notamment si l’étranger a fait obstruction à son éloignement ou a présenté une demande d’asile. Ces conditions ne sont pas cumulatives.
Obstruction à l’éloignement
Il a été établi que la personne retenue avait volontairement obstrué son éloignement en refusant d’être présentée aux autorités consulaires à plusieurs reprises. Cette obstruction a justifié la demande de prolongation de la rétention.
État de santé du retenu
Le magistrat a été informé de l’état de santé de la personne retenue, qui souffre de maux de dents. Bien que des soins appropriés soient nécessaires, cela n’a pas été jugé suffisant pour mettre fin à la rétention.
Décision du juge
Le juge a déclaré la requête recevable et a ordonné une troisième prolongation de la rétention pour une durée de quinze jours, à compter du 19 janvier 2025. La décision a été prononcée publiquement au palais de justice.
Voies de recours
L’ordonnance est susceptible d’appel devant le premier président de la cour d’appel de Paris dans les 24 heures suivant sa notification. L’appel n’est pas suspensif, et la personne retenue reste à disposition de la justice jusqu’à l’audience.
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