Monsieur [L] [K], né le 1er octobre 1987, a été hospitalisé de manière contrainte le 30 décembre 2024 à la demande d’un tiers, en raison d’un risque grave d’atteinte à son intégrité. Cette décision a été fondée sur un certificat médical du Docteur [F], qui a noté des antécédents psychiatriques, des idées suicidaires persistantes, une consommation massive d’alcool et un déni de ses troubles.
Évaluation médicale et antécédents
Des certificats médicaux ultérieurs, rédigés par les Docteurs [H] et [I], ont révélé que Monsieur [K] avait effectué plusieurs tentatives de suicide, dont une particulièrement grave en novembre 2024. Son ambivalence concernant la poursuite de l’hospitalisation a conduit à la nécessité d’une procédure de contrainte. Le Docteur [J] a également souligné la fragilité psychique du patient, justifiant le maintien de la mesure.
Déclarations et audience
Lors de l’audience, Monsieur [L] [K] a expliqué qu’après sa tentative de suicide, il avait intégré une cure contre l’alcoolisme, mais avait rechuté. Il a demandé une hospitalisation « libre », qui a été rapidement transformée en hospitalisation contrainte. Il a contesté la justification de cette contrainte, suggérant qu’un suivi extérieur serait plus bénéfique.
Décision du tribunal
Le tribunal a conclu que le déni des troubles persistait et qu’une levée de la contrainte serait prématurée. Il a été déterminé que l’état mental de Monsieur [L] [K] nécessitait une hospitalisation complète pour assurer une surveillance médicale constante et la poursuite des soins.
Conclusion et voies de recours
En conséquence, le tribunal a décidé de ne pas ordonner la mainlevée de l’hospitalisation complète de Monsieur [L] [K]. Il a été rappelé que cette décision pouvait faire l’objet d’un appel dans un délai de dix jours suivant sa notification.
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