L’affaire Manpower soulève des questions cruciales sur la liberté d’expression des syndicats et la diffamation. La société Manpower France a contesté un tract syndical jugé diffamatoire, contenant des accusations graves à son encontre. Malgré une demande de retrait des passages litigieux, le juge des référés a annulé l’assignation, invoquant un délai de 10 jours pour prouver la véracité des affirmations. Cette situation pourrait priver l’employeur d’un recours effectif, remettant en question la constitutionnalité de ces délais, notamment en période électorale, où la protection du scrutin est essentielle. La Cour de cassation pourrait bientôt se prononcer sur cette légalité.
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