L’affaire Henri Guaino illustre les tensions entre la liberté d’expression et la protection de la justice. Condamné pour avoir discrédité le juge Jean-Michel Gentil, Guaino a qualifié ses décisions d’« infamantes » et « honteuses » après la mise en examen de Nicolas Sarkozy. La Cour de cassation a censuré les juges du fond, affirmant que les propos, diffusés publiquement, ne relevaient pas de l’immunité parlementaire. Cette décision souligne que les déclarations faites en dehors de l’Assemblée nationale ne bénéficient pas de la même protection, prévenant ainsi un abus potentiel de la liberté d’expression par les élus.
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