Cour de cassation, 14 février 2012
Cour de cassation, 14 février 2012

Type de juridiction : Cour de cassation

Juridiction : Cour de cassation

Thématique : Relaxation pour Diffamation dans un Cas d’Imprécision des Écrits

Résumé

Le directeur de publication du quotidien « Les dépêches de Brazzaville » a été relaxé du délit de diffamation envers un avocat parisien. Les écrits incriminés étaient jugés trop généraux pour constituer une diffamation. Pour qu’une allégation soit considérée comme diffamatoire, elle doit porter atteinte à l’honneur de la victime et être formulée de manière précise, permettant ainsi une preuve et un débat contradictoire. Cette décision souligne l’importance de la rigueur dans la formulation des accusations pour établir une diffamation.

Le directeur de publication du quotidien « Les dépêches de Brazzaville » et du site internet www.brazzaville-adiac.com a été relaxé du délit de diffamation à l’égard d’un avocat parisien défenseur des intérêts d’opposants africains. Les termes des écrits en cause étaient rédigés en des termes trop généraux pour constituer une diffamation.
Pour constituer une diffamation, l’allégation ou l’imputation qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la victime doit se présenter sous la forme d’une articulation précise de faits de nature à être sans difficulté l’objet d’une preuve et d’un débat contradictoire.

Mots clés : Diffamation

Thème : Diffamation

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Cour de cass. ch. crim. | 14 fevrier 2012 | Pays : France

 


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