Quelle est la composition de la Commission supérieure du numérique et des postes ?La Commission supérieure du numérique et des postes est composée de sept députés et sept sénateurs, ainsi que de trois personnalités qualifiées dans les secteurs des postes et des communications électroniques. Ces personnalités sont désignées par les ministres chargés des postes et des communications électroniques parmi six personnalités proposées par le président de la commission. La présidence de la commission est alternée entre un député et un sénateur, élus en son sein pour une durée de trois ans. De plus, il est stipulé que l’écart entre le nombre de femmes et d’hommes membres de la commission ne peut être supérieur à un, ce qui vise à garantir une représentation équilibrée des sexes au sein de cette instance. Quelles sont les missions de la Commission supérieure du numérique et des postes ?La Commission supérieure du numérique et des postes a pour mission de veiller à l’évolution équilibrée des secteurs des postes et des communications électroniques. Elle étudie les questions relatives à la neutralité de l’internet et émet des avis sur divers projets, notamment ceux de modification de la législation applicable à ces secteurs, ainsi que sur les projets de cahier des charges de La Poste et des opérateurs chargés du service universel des communications électroniques. En outre, elle est consultée par les ministres lors de la préparation des directives communautaires et peut également être sollicitée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, ainsi que par les commissions permanentes de l’Assemblée nationale et du Sénat sur des questions relevant de sa compétence. Comment la Commission peut-elle influencer la régulation des opérateurs de communications électroniques ?La Commission a la capacité de saisir l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse sur des questions relatives à la compétence de cette autorité, notamment en matière de contrôle et de sanction du respect par les opérateurs de leurs obligations de service public et de service universel. Cela lui permet d’intervenir dans le cadre de la régulation des opérateurs et de s’assurer que ces derniers respectent les normes et obligations qui leur sont imposées par le Code des postes et des communications électroniques. Quels types de recommandations la Commission peut-elle adresser au Gouvernement ?La Commission peut adresser des recommandations au Gouvernement pour favoriser l’exercice d’une concurrence loyale dans les activités postales et de communications électroniques. Ces recommandations peuvent porter sur des aspects législatifs et réglementaires, en réponse à l’évolution technologique, économique et sociale des activités dans ces secteurs. Cela permet à la Commission de jouer un rôle proactif dans l’amélioration des conditions de concurrence et de régulation au sein des marchés des postes et des communications électroniques. Quel est le rôle du rapport annuel établi par la Commission ?La Commission établit un rapport annuel qui est remis au Parlement et au Premier ministre. Ce rapport comprend une évaluation de l’action de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse, en ce qui concerne le service public des postes et celui des communications électroniques. En plus de ce rapport, la Commission peut faire connaître à tout moment ses observations et recommandations, ce qui lui permet de maintenir une communication continue avec les instances gouvernementales et parlementaires sur les enjeux liés aux secteurs des postes et des communications électroniques. Comment la Commission peut-elle obtenir des informations nécessaires à ses missions ?La Commission a le droit de recueillir toutes les informations utiles à l’accomplissement de ses missions. Cela inclut la possibilité de demander aux ministres chargés des postes et des communications électroniques de faire procéder à des études ou investigations concernant La Poste et les opérateurs chargés du service universel des communications électroniques. Cette capacité d’investigation est essentielle pour permettre à la Commission de prendre des décisions éclairées et de formuler des recommandations basées sur des données précises et pertinentes. Comment sont financées les activités de la Commission ?Les moyens nécessaires au fonctionnement de la Commission et à l’accomplissement de ses missions sont inscrits au budget des ministères chargés des postes et des communications électroniques. Cela signifie que le financement de la Commission est assuré par l’État, ce qui lui permet de disposer des ressources nécessaires pour mener à bien ses activités de régulation et de supervision dans les secteurs des postes et des communications électroniques. |
trois personnalités qualifiées dans les secteurs des postes et des communications électroniques, désignées par
les ministres chargés des postes et des communications électroniques parmi six personnalités proposées par
le président de la commission. Elle est présidée alternativement par un député et un sénateur élu en son sein
pour une durée de trois ans. L’écart entre le nombre de femmes et d’hommes, membres de la commission, ne
peut être supérieur à un. (1)
Elle veille à l’évolution équilibrée des secteurs des postes et des communications électroniques et étudie les
questions relatives à la neutralité de l’internet. Elle émet, à cette fin, un avis sur les projets de modification
de la législation applicable à ces secteurs, sur les projets de cahier des charges de La Poste et des opérateurs
chargés du service universel des communications électroniques et les projets de contrats de plan de La
Poste. Elle est consultée par les ministres chargés des postes et des communications électroniques lors de
la préparation des directives communautaires relatives à ces secteurs. Elle peut être consultée par l’Autorité
de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse et par les
commissions permanentes de l’Assemblée nationale et du Sénat sur les questions relevant de sa compétence.
Elle peut saisir l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution
de la presse sur des questions concernant la compétence de cette autorité en matière de contrôle et de
sanction du respect, par les opérateurs, des obligations de service public et de service universel qui leur sont
applicables en vertu du présent code.
Elle peut suggérer les modifications de nature législative et réglementaire que lui paraît appeler l’évolution
technologique, économique et sociale des activités postales et de communications électroniques.
Elle adresse des recommandations au Gouvernement pour l’exercice d’une concurrence loyale dans les
activités postales et de communications électroniques.
Elle établit un rapport annuel qui est remis au Parlement et au Premier ministre. Ce rapport comprend une
évaluation de l’action de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la
distribution de la presse, pour ce qui concerne le service public des postes et celui des communications
électroniques. Elle peut, en outre, faire connaître, à tout moment, ses observations et ses recommandations.
Elle peut recueillir toutes les informations utiles à l’accomplissement de ses missions et notamment
demander aux ministres chargés des postes et des communications électroniques de faire procéder à
toute étude ou investigation concernant La Poste et les opérateurs chargés du service universel des
communications électroniques.
Les moyens nécessaires au fonctionnement de la commission et à l’accomplissement de ses missions sont
inscrits au budget des ministères chargés des postes et des communications électroniques.
Un décret fixe les modalités d’application du présent article.
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