La vente de bronzes attribués à Picasso par la société Tajan a suscité des interrogations sur leur provenance. Malgré les doutes exprimés par Claude Ruiz Picasso, les juges ont validé la transaction, soulignant que la bonne foi du vendeur était présumée. L’article 2276 du code civil stipule que la possession vaut titre, et les ayants droit de l’artiste n’ont pas contesté la vente pendant plus de trois ans. Ainsi, même en cas de provenance douteuse, l’acheteur n’a pas exigé de certificat d’authenticité, ce qui a renforcé la légitimité de la possession du vendeur.
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