Dans une affaire de vente aux enchères, des acheteurs ont acquis en 1979 un tableau prétendument de Jean-Jacques HENNER. En 2007, un expert a contesté son authenticité, affirmant qu’il s’agissait d’une copie. Les acheteurs ont alors assigné les commissaires-priseurs pour obtenir la nullité de la vente et une indemnisation. Cependant, les juges ont débouté leur demande, estimant que la preuve de l’inauthenticité de l’œuvre n’était pas suffisante. La lettre d’un auteur de catalogue raisonné n’a pas suffi à remettre en cause le certificat d’authenticité, d’autant plus qu’aucune expertise judiciaire n’avait été réalisée.
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