Un photographe de plateau, réalisant des clichés sous la direction du réalisateur, ne peut revendiquer des droits d’auteur. En effet, son travail est limité par l’absence de choix créatifs, tels que le sujet, le décor ou l’éclairage. Les images qu’il produit sont souvent quasi identiques aux scènes filmées, ce qui démontre qu’il n’exprime pas sa personnalité. Le tribunal a constaté que les cadrages et l’angle de prise de vue étaient dictés par les impératifs du tournage, rendant impossible l’affirmation d’une empreinte personnelle dans ses photographies. Ainsi, l’originalité requise pour la protection par le droit d’auteur n’est pas établie.
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