La collaboration entre un éditeur basé à Londres et une rédactrice en chef, sans contrat de travail, a conduit à une requalification en CDI à temps plein. En l’absence d’un écrit, le contrat est présumé à temps complet, et l’éditeur doit prouver le contraire. La salariée, sollicitée à toute heure, n’a reçu qu’un salaire inférieur à la convention collective des journalistes. En conséquence, l’éditeur a été condamné à verser des compléments de salaire et a été reconnu coupable de travail dissimulé, en raison de l’absence de déclaration d’embauche et de bulletins de salaire, établissant ainsi un caractère intentionnel de l’infraction.
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