L’associé d’un cabinet d’avocat ne peut consulter ni utiliser les emails privés de ses collaborateurs sans l’autorisation du juge. Dans une affaire, maître L. a mis fin aux contrats de deux collaboratrices après avoir accédé à leurs messages sur des messageries Gmail. La commission de déontologie a demandé le retrait de ces correspondances, soulignant la violation du secret des correspondances privées. L’utilisation de ces emails constitue une faute déontologique, indépendamment de l’issue de la procédure d’arbitrage. Le caractère privé des messageries, non mises à disposition par le cabinet, renforce cette protection.
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