La liberté d’expression cinématographique peut prévaloir sur la présomption d’innocence, surtout si l’interdiction de diffusion d’un film constitue une atteinte disproportionnée à cette liberté. Le film en question aborde la libération de la parole des victimes de pédophilie au sein de l’église, mettant en lumière des faits graves tout en respectant le principe de présomption d’innocence. La dénonciation de ces actes s’inscrit dans un débat d’intérêt général, justifiant ainsi la protection de la liberté d’expression. L’interdiction de sortie en salle serait donc une mesure excessive, retardant indéfiniment la diffusion de l’œuvre.
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