Géolocalisation du salarié : le détournement de données sanctionné 

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Géolocalisation du salarié : le détournement de données sanctionné 

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Questions / Réponses juridiques

Quel est le principe de la liberté d’entreprendre ?

La liberté d’entreprendre est un principe fondamental qui découle de la combinaison de plusieurs textes juridiques, notamment l’article 1134 du code civil, ainsi que des principes de liberté du travail et d’entreprendre. Ce principe stipule qu’une stipulation contractuelle ne peut porter atteinte à ces libertés que si elle est proportionnée aux intérêts légitimes à protéger, en tenant compte de l’objet du contrat. Ainsi, toute restriction à la liberté d’entreprendre doit être justifiée et ne pas être excessive par rapport aux objectifs visés. Cela garantit un équilibre entre la protection des intérêts des parties et le respect des droits fondamentaux des individus à exercer une activité économique.

Quelles sont les caractéristiques de la clause de non-concurrence de Freelance.com ?

La clause de non-concurrence en question impose au prestataire de s’interdire, pendant la durée du contrat et pour une période de douze mois après sa cessation, de s’engager dans toute activité concurrente avec les clients de Freelance.com. Cette interdiction s’applique à tout commerce ou activité avec les clients avec lesquels le prestataire a été en contact, ce qui inclut la conclusion de contrats de prestation de services. La clause est très large, car elle ne limite pas l’interdiction à un espace géographique spécifique, ce qui soulève des questions sur sa légitimité et sa proportionnalité.

Pourquoi la clause de non-concurrence a-t-elle été déclarée nulle ?

La cour a jugé que la clause de non-concurrence était nulle en raison de son caractère général et absolu, sans limitation géographique. Cette absence de limites entrave de manière disproportionnée la liberté d’entreprendre, ce qui est contraire aux principes juridiques établis. En effet, une clause qui impose une interdiction sans tenir compte des spécificités de l’activité ou de la zone géographique peut être considérée comme excessive et donc illégale. La décision souligne l’importance de respecter les droits des individus à exercer leur activité professionnelle sans restrictions injustifiées.

Quels sont les enjeux juridiques liés à la clause de non-concurrence ?

Les enjeux juridiques liés à la clause de non-concurrence sont multiples. D’une part, il s’agit de protéger les intérêts légitimes des entreprises, qui souhaitent éviter la concurrence déloyale de la part d’anciens prestataires. D’autre part, il est essentiel de garantir la liberté d’entreprendre, qui est un droit fondamental. Les tribunaux doivent donc trouver un équilibre entre ces deux aspects, en s’assurant que les clauses de non-concurrence soient justifiées, proportionnées et limitées dans le temps et l’espace. Une clause mal rédigée ou trop restrictive peut entraîner sa nullité, ce qui expose l’entreprise à des risques juridiques et financiers.

Comment la décision de la cour impacte-t-elle les pratiques contractuelles ?

La décision de la cour a un impact significatif sur les pratiques contractuelles, en soulignant la nécessité de rédiger des clauses de non-concurrence qui respectent les principes de proportionnalité et de légitimité. Les entreprises doivent être conscientes que des clauses trop restrictives peuvent être déclarées nulles, ce qui pourrait compromettre leurs efforts de protection de leurs intérêts commerciaux. Cela incite les entreprises à revoir leurs contrats et à s’assurer que les clauses de non-concurrence soient justifiées par des intérêts légitimes, tout en étant raisonnables et adaptées à la réalité du marché. En conséquence, cette décision pourrait conduire à une évolution des pratiques contractuelles vers des formulations plus équilibrées et respectueuses des droits des prestataires.

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Quel est le principe de la liberté d’entreprendre ?

La liberté d’entreprendre est un principe fondamental qui découle de la combinaison de plusieurs textes juridiques, notamment l’article 1134 du code civil, ainsi que des principes de liberté du travail et d’entreprendre. Ce principe stipule qu’une stipulation contractuelle ne peut porter atteinte à ces libertés que si elle est proportionnée aux intérêts légitimes à protéger, en tenant compte de l’objet du contrat. Ainsi, toute restriction à la liberté d’entreprendre doit être justifiée et ne pas être excessive par rapport aux objectifs visés. Cela garantit un équilibre entre la protection des intérêts des parties et le respect des droits fondamentaux des individus à exercer une activité économique.

Quelles sont les caractéristiques de la clause de non-concurrence de Freelance.com ?

La clause de non-concurrence en question impose au prestataire de s’interdire, pendant la durée du contrat et pour une période de douze mois après sa cessation, de s’engager dans toute activité concurrente avec les clients de Freelance.com. Cette interdiction s’applique à tout commerce ou activité avec les clients avec lesquels le prestataire a été en contact, ce qui inclut la conclusion de contrats de prestation de services. La clause est très large, car elle ne limite pas l’interdiction à un espace géographique spécifique, ce qui soulève des questions sur sa légitimité et sa proportionnalité.

Pourquoi la clause de non-concurrence a-t-elle été déclarée nulle ?

La cour a jugé que la clause de non-concurrence était nulle en raison de son caractère général et absolu, sans limitation géographique. Cette absence de limites entrave de manière disproportionnée la liberté d’entreprendre, ce qui est contraire aux principes juridiques établis. En effet, une clause qui impose une interdiction sans tenir compte des spécificités de l’activité ou de la zone géographique peut être considérée comme excessive et donc illégale. La décision souligne l’importance de respecter les droits des individus à exercer leur activité professionnelle sans restrictions injustifiées.

Quels sont les enjeux juridiques liés à la clause de non-concurrence ?

Les enjeux juridiques liés à la clause de non-concurrence sont multiples. D’une part, il s’agit de protéger les intérêts légitimes des entreprises, qui souhaitent éviter la concurrence déloyale de la part d’anciens prestataires. D’autre part, il est essentiel de garantir la liberté d’entreprendre, qui est un droit fondamental. Les tribunaux doivent donc trouver un équilibre entre ces deux aspects, en s’assurant que les clauses de non-concurrence soient justifiées, proportionnées et limitées dans le temps et l’espace. Une clause mal rédigée ou trop restrictive peut entraîner sa nullité, ce qui expose l’entreprise à des risques juridiques et financiers.

Comment la décision de la cour impacte-t-elle les pratiques contractuelles ?

La décision de la cour a un impact significatif sur les pratiques contractuelles, en soulignant la nécessité de rédiger des clauses de non-concurrence qui respectent les principes de proportionnalité et de légitimité. Les entreprises doivent être conscientes que des clauses trop restrictives peuvent être déclarées nulles, ce qui pourrait compromettre leurs efforts de protection de leurs intérêts commerciaux. Cela incite les entreprises à revoir leurs contrats et à s’assurer que les clauses de non-concurrence soient justifiées par des intérêts légitimes, tout en étant raisonnables et adaptées à la réalité du marché. En conséquence, cette décision pourrait conduire à une évolution des pratiques contractuelles vers des formulations plus équilibrées et respectueuses des droits des prestataires.

Le conseil de prud’hommes a retenu que les données GPS fournies par la SA Orest Group pour en attester étaient irrecevables car illicites, le système de géolocalisation utilisé ayant été déclaré à la CNIL pour d’autres finalités.

La déclaration à la CNIL

La déclaration à la CNIL faite par l’entreprise vise un système de géolocalisation constitué par des balises placées dans les collections transportées, destiné à lutter contre le vol et dont les données sont conservées pendant un mois.

Information du salarié

Le salarié a été informé de l’installation de cette balise dans ses collections transportées destinée à localiser les contenants notamment en cas de vol et dont les données enregistrées sont conservées un mois au maximum.

L’employeur produit un unique ‘rapport d’activité’ portant sur la journée du 4 avril 2019. Ce rapport d’activité concerne un véhicule, avec mention notamment du temps de conduite, du temps d’arrêt, de la distance parcourue, de la vitesse moyenne et maximale.

Conservation des données au-delà d’un mois

Ces mentions ne sont pas cohérentes avec les données d’une balise censée être contenue dans une mallette. Ces données ont été conservées plus d’un mois et elle sont utilisées pour contrôler l’activité du salarié alors que tel n’était pas le but déclaré à la CNIL (sachant toutefois que cette déclaration n’était plus nécessaire à compter du 25 mai 2018 et donc au moment du licenciement) ni, surtout, le but annoncé au salarié. Cette preuve, obtenue grâce à un dispositif dont ni les caractéristiques ni le but ne sont conformes à ce qui avait été annoncé au salarié, est illicite.

Par ailleurs, la production de ce moyen de preuve illicite n’était pas indispensable à l’employeur pour pouvoir prouver ses allégations. 

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La liberté d’entreprendre est un principe fondamental qui découle de la combinaison de plusieurs textes juridiques, notamment l’article 1134 du code civil, ainsi que des principes de liberté du travail et d’entreprendre. Ce principe stipule qu’une stipulation contractuelle ne peut porter atteinte à ces libertés que si elle est proportionnée aux intérêts légitimes à protéger, en tenant compte de l’objet du contrat. Ainsi, toute restriction à la liberté d’entreprendre doit être justifiée et ne pas être excessive par rapport aux objectifs visés. Cela garantit un équilibre entre la protection des intérêts des parties et le respect des droits fondamentaux des individus à exercer une activité économique.

Quelles sont les caractéristiques de la clause de non-concurrence de Freelance.com ?

La clause de non-concurrence en question impose au prestataire de s’interdire, pendant la durée du contrat et pour une période de douze mois après sa cessation, de s’engager dans toute activité concurrente avec les clients de Freelance.com. Cette interdiction s’applique à tout commerce ou activité avec les clients avec lesquels le prestataire a été en contact, ce qui inclut la conclusion de contrats de prestation de services. La clause est très large, car elle ne limite pas l’interdiction à un espace géographique spécifique, ce qui soulève des questions sur sa légitimité et sa proportionnalité.

Pourquoi la clause de non-concurrence a-t-elle été déclarée nulle ?

La cour a jugé que la clause de non-concurrence était nulle en raison de son caractère général et absolu, sans limitation géographique. Cette absence de limites entrave de manière disproportionnée la liberté d’entreprendre, ce qui est contraire aux principes juridiques établis. En effet, une clause qui impose une interdiction sans tenir compte des spécificités de l’activité ou de la zone géographique peut être considérée comme excessive et donc illégale. La décision souligne l’importance de respecter les droits des individus à exercer leur activité professionnelle sans restrictions injustifiées.

Quels sont les enjeux juridiques liés à la clause de non-concurrence ?

Les enjeux juridiques liés à la clause de non-concurrence sont multiples. D’une part, il s’agit de protéger les intérêts légitimes des entreprises, qui souhaitent éviter la concurrence déloyale de la part d’anciens prestataires. D’autre part, il est essentiel de garantir la liberté d’entreprendre, qui est un droit fondamental. Les tribunaux doivent donc trouver un équilibre entre ces deux aspects, en s’assurant que les clauses de non-concurrence soient justifiées, proportionnées et limitées dans le temps et l’espace. Une clause mal rédigée ou trop restrictive peut entraîner sa nullité, ce qui expose l’entreprise à des risques juridiques et financiers.

Comment la décision de la cour impacte-t-elle les pratiques contractuelles ?

La décision de la cour a un impact significatif sur les pratiques contractuelles, en soulignant la nécessité de rédiger des clauses de non-concurrence qui respectent les principes de proportionnalité et de légitimité. Les entreprises doivent être conscientes que des clauses trop restrictives peuvent être déclarées nulles, ce qui pourrait compromettre leurs efforts de protection de leurs intérêts commerciaux. Cela incite les entreprises à revoir leurs contrats et à s’assurer que les clauses de non-concurrence soient justifiées par des intérêts légitimes, tout en étant raisonnables et adaptées à la réalité du marché. En conséquence, cette décision pourrait conduire à une évolution des pratiques contractuelles vers des formulations plus équilibrées et respectueuses des droits des prestataires.

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