Les frais téléphoniques engagés par un salarié pour son activité professionnelle doivent être remboursés par l’employeur, sauf si un accord contractuel stipule le contraire. Ce remboursement ne peut pas être déduit de la rémunération, à moins qu’une somme forfaitaire ait été convenue, qui doit rester proportionnelle aux frais réels. Dans un cas où un salarié a dû utiliser son téléphone pour le travail, le conseil de prud’hommes a jugé que l’employeur ne pouvait pas contester les frais engagés, car il n’avait pas prouvé la disponibilité d’équipements nécessaires sur les lieux de travail. Le salarié a donc été remboursé.
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