Le délit de diffamation nécessite l’imputation de faits précis. Des allégations vagues, comme celles d’un gourou de secte cherchant à soutirer de l’argent, ne constituent pas une diffamation. La bonne foi des journalistes est reconnue lorsqu’ils évoquent des affaires d’escroquerie, à condition qu’ils le fassent sans animosité et avec mesure, dans un cadre d’actualité. Cette jurisprudence, rendue par la Cour de cassation le 9 janvier 2007, souligne l’importance de la précision dans les accusations pour établir la diffamation.
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