Décès d’un salarié : l’information de l’inspection du travail obligatoire

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Décès d’un salarié : l’information de l’inspection du travail obligatoire

Le fait pour l’employeur ayant connaissance d’un accident du travail ayant entraîné le décès d’un travailleur de ne pas en informer l’inspection du travail, selon les modalités prévues par l’article R. 4121-5, est désormais puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.

Lorsqu’un travailleur est victime d’un accident du travail ayant entraîné son décès, l’employeur informe l’agent de contrôle de l’inspection du travail compétent pour le lieu de survenance de l’accident immédiatement et au plus tard dans les douze heures qui suivent le décès du travailleur, sauf s’il établit qu’il n’a pu avoir connaissance du décès que postérieurement à l’expiration de ce délai. Dans ce cas, le délai de douze heures imparti à l’employeur pour informer l’agent de contrôle de l’inspection du travail court à compter du moment où l’employeur a connaissance du décès du travailleur.

Cette information est communiquée par tout moyen permettant de conférer date certaine à cet envoi. Elle comporte les éléments suivants :

1° Le nom ou la raison sociale ainsi que les adresses postale et électronique, les coordonnées téléphoniques de l’entreprise ou de l’établissement qui emploie le travailleur au moment de l’accident ;

2° Le cas échéant, le nom ou la raison sociale ainsi que les adresses postale et électronique, les coordonnées téléphoniques de l’entreprise ou de l’établissement dans lequel l’accident s’est produit si celui-ci est différent de l’entreprise ou établissement employeur ;

3° Les noms, prénoms, date de naissance de la victime ;

4° Les date, heure, lieu et circonstances de l’accident ;

5° L’identité et les coordonnées des témoins, le cas échéant.

Questions / Réponses juridiques

Quelles sont les obligations imposées par l’avenant n° 7 du 15 mars 2023 ?

L’avenant n° 7 du 15 mars 2023 rend obligatoires certaines dispositions pour tous les employeurs et salariés mentionnés à l’article L. 5422-13 du code du travail.

Cet article concerne spécifiquement les salariés détachés et expatriés, ce qui signifie que les nouvelles règles s’appliquent à ces catégories de travailleurs.

Les employeurs doivent donc se conformer à ces dispositions pour garantir la protection et les droits des salariés concernés, en veillant à respecter les normes établies par la convention du 26 janvier 2015 relative au contrat de sécurisation professionnelle.

Quel est le contexte de la convention du 26 janvier 2015 ?

La convention du 26 janvier 2015 a été mise en place pour encadrer le contrat de sécurisation professionnelle (CSP), qui vise à faciliter le retour à l’emploi des salariés licenciés pour motif économique.

Ce dispositif offre un ensemble de mesures d’accompagnement, telles que des formations, un suivi personnalisé et des aides financières, afin de soutenir les salariés dans leur recherche d’emploi.

L’avenant n° 7, en rendant certaines dispositions obligatoires, renforce ce cadre en s’assurant que les droits des salariés détachés et expatriés sont également pris en compte dans ce processus.

Qui est concerné par l’article L. 5422-13 du code du travail ?

L’article L. 5422-13 du code du travail concerne spécifiquement les salariés détachés et expatriés.

Les salariés détachés sont ceux qui sont envoyés temporairement par leur employeur dans un autre pays pour y travailler, tandis que les expatriés sont des salariés qui ont quitté leur pays d’origine pour travailler à l’étranger de manière plus permanente.

Ces deux catégories de travailleurs peuvent faire face à des défis particuliers en matière de droits du travail, ce qui justifie l’application des dispositions de l’avenant n° 7 pour garantir leur protection.

Quels sont les impacts de ces nouvelles obligations sur les employeurs ?

Les nouvelles obligations imposées par l’avenant n° 7 signifient que les employeurs doivent adapter leurs pratiques et procédures pour se conformer aux exigences légales.

Cela peut inclure la mise en place de programmes de formation pour les responsables des ressources humaines, l’élaboration de politiques internes pour gérer les situations des salariés détachés et expatriés, et la nécessité de suivre les évolutions législatives.

Les employeurs doivent également veiller à ce que les droits des salariés soient respectés, ce qui peut nécessiter des ajustements dans la gestion des contrats de travail et des conditions de travail.

Où peut-on trouver plus d’informations sur le contrat de sécurisation professionnelle ?

Pour obtenir plus d’informations sur le contrat de sécurisation professionnelle, il est possible de consulter le document PDF disponible à l’adresse suivante : [Contrat de sécurisation professionnelle](https://www.uplex.fr/contrats/wp-content/uploads/2023/06/CSP.pdf).

Ce document contient des détails sur les dispositions, les droits et les obligations des employeurs et des salariés dans le cadre du CSP.

Il est également recommandé de se référer aux textes législatifs et réglementaires en vigueur, ainsi qu’aux sites officiels tels que Légifrance, pour des informations à jour et complètes.


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