L’utilisation abusive de l’ordinateur professionnel par un salarié constitue une faute, mais pas nécessairement une faute grave justifiant un licenciement. Dans une affaire jugée, une salariée avait chargé des fichiers personnels sur son ordinateur, mais l’employeur n’a pas prouvé que cela avait causé un préjudice. Les juges ont souligné l’absence de rappels à l’ordre et ont considéré que la sanction du licenciement était disproportionnée. En conséquence, l’employeur a été condamné à verser près de 50 000 euros à la salariée pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, illustrant ainsi l’importance du contrôle de proportionnalité dans les sanctions disciplinaires.
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