Le certificat d’authenticité d’une œuvre d’art, bien qu’aucune condition légale ne l’encadre, engage la responsabilité de son signataire. Dans le cas de Madame [T], son attestation reconnaissant une table comme l’œuvre de son père, sans examen approfondi, a conduit à une vente basée sur une conviction erronée. Sa légèreté et son imprudence, notamment en confirmant l’authenticité sans réserve, ont été jugées fautives. Cette situation a entraîné une responsabilité délictuelle à l’égard de la galerie, soulignant l’importance d’une diligence rigoureuse lors de la rédaction de tels certificats.
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