Cour d’Appel de Paris, 16 mars 2018
Cour d’Appel de Paris, 16 mars 2018
Une société qui commande une œuvre audiovisuelle musicale doit impérativement conclure un contrat de cession de droits ou de production exécutive. En l’absence de contrat, le commanditaire a été condamné pour contrefaçon de droits d’auteur, ayant exploité l’œuvre sans rémunération pour les compositeurs. L’originalité de l’œuvre était établie, et le droit d’auteur confère à l’auteur un droit exclusif sur son œuvre. De plus, l’adhésion à la SACEM a limité les actions du producteur, rendant irrecevable toute demande d’indemnisation pour violation du droit moral, qui appartient uniquement aux auteurs.

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