La parodie est reconnue comme un élément de la liberté d’expression syndicale. Un syndicaliste, initialement condamné pour injures dans un tract de la CFDT, a été relaxé. Le tribunal a jugé que les termes utilisés, bien que vifs, ne constituaient pas des injures, mais plutôt une critique humoristique dans le cadre d’une polémique syndicale. Le tract, qui caricaturait des cadres, était perçu comme une boutade, intégrant des références culturelles accessibles. Ainsi, la liberté d’expression syndicale doit être préservée, même si elle implique des critiques acerbes, tant qu’elles ne franchissent pas la ligne de l’injure.
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