L’ARCOM a mis en demeure Paris Première après des propos tenus lors d’une émission, où un invité a stigmatisé les étrangers de confession musulmane, les qualifiant de source d’un « énorme problème » et évoquant un « grand remplacement ». Bien que le débat sur l’asile et l’immigration soit légitime, le vocabulaire utilisé justifiait cette mise en demeure en raison de son caractère discriminatoire. La journaliste n’a pas su encadrer le débat, ce qui a conduit à une violation des obligations imposées par la loi du 30 septembre 1986, interdisant toute incitation à la haine ou à la violence.
Pour accéder à ce contenu juridique premium inscrivez-vous ici.