La décision de placer Salah Abdeslam sous surveillance continue par vidéoprotection n’est pas considérée comme une atteinte illégale à sa vie privée. Les faits exceptionnels pour lesquels il est poursuivi, ainsi que le contexte de violence terroriste, justifient cette mesure. L’administration pénitentiaire a l’obligation de prévenir toute tentative d’évasion ou de suicide, d’autant plus qu’il existe une forte présomption de soutien d’une organisation terroriste. Le droit au respect de la vie privée, bien que fondamental, doit être apprécié au regard des circonstances et des risques encourus, permettant ainsi des mesures de sécurité exceptionnelles.
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