[P] [U], né en 1937, est décédé en 2013 à [Localité 11]. Il laisse derrière lui son épouse, Mme [J] [D], et leurs deux filles, Mme [L] [U] et Mme [H] [U]. Un acte de notoriété a été établi par Maître [W] le 31 janvier 2014.
Testament et options successorales
Dans un testament olographe daté du 15 décembre 1989, [P] [U] a légué l’intégralité de ses biens à son épouse. En 2001, il a également fait une donation de l’universalité de ses biens à Mme [J] [D]. Cette dernière a choisi d’opter pour un quart en pleine propriété et trois quarts en usufruit des biens de la succession.
Conflit et assignation
Après des tentatives de partage amiable infructueuses, Mme [H] [U] a assigné Mme [J] [D] et Mme [L] [U] devant le tribunal judiciaire de Nanterre le 28 mai 2021, demandant l’ouverture des opérations de comptes, la liquidation et le partage de la succession.
Demandes des parties
Dans ses écritures du 13 décembre 2022, Mme [H] [U] a formulé plusieurs demandes, notamment la désignation d’un notaire pour procéder au partage et l’autorisation d’interroger les établissements bancaires. Mme [J] [D] a, quant à elle, demandé la reconnaissance de son choix d’option successorale et a réclamé des dommages et intérêts à Mme [H] [U]. Mme [L] [U] a exprimé son accord pour l’ouverture des opérations de partage.
Décision du tribunal
Le tribunal a ordonné le partage judiciaire de la succession de [P] [U] et a désigné Maître [C] [S] comme notaire pour procéder aux opérations de comptes, liquidation et partage. Un juge a également été commis pour surveiller ces opérations. La demande de dommages et intérêts de Mme [J] [D] a été rejetée, tout comme sa demande au titre de l’article 700 du code de procédure civile.
Exécution de la décision
La décision est exécutoire à titre provisoire, et le notaire désigné a un an pour dresser un état liquidatif. Les dépens seront utilisés en frais généraux de partage, et les parties doivent collaborer loyalement aux opérations de partage.
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