La Cour de cassation a rappelé que le droit de libre critique, même lorsqu’il est sévère, est protégé dans le cadre d’un débat public. Dans l’affaire opposant 56 syndicats de viticulteurs du Beaujolais à « Lyon Mag », l’article de M. X. accusant le Beaujolais de ne pas être du vin a été jugé comme un dénigrement fautif par la Cour d’appel. Cependant, la Cour suprême a annulé cette décision, affirmant que les critiques sur des produits ne constituent pas une diffamation tant qu’elles ne visent pas une personne physique ou morale précise. La liberté d’expression prime dans ce contexte.
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