La diffusion d’une conversation enregistrée à l’insu d’un joueur de football, dans le cadre d’une émission sur un événement sportif marquant, ne constitue pas nécessairement une atteinte à la vie privée. En effet, les propos tenus par le joueur, relatifs à son éviction de la Coupe du monde de 1998, avaient déjà été largement commentés dans la presse. La cour a jugé que ces informations, touchant à la vie professionnelle du joueur, contribuaient à un débat d’intérêt général, justifiant ainsi leur publication malgré l’absence de consentement. Le droit à la vie privée doit être mis en balance avec la liberté d’expression.
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